Vendée: le pendentif en or de 20.000 euros d’un patient de 86 ans disparaît après son opération, il décède peu après

Par Robin Lefebvre
29 janvier 2024 16:05 Mis à jour: 30 janvier 2024 11:19

Alors qu’il était pris en charge au centre hospitalier départemental de la Vendée fin décembre, à La Roche-sur-Yon, Jean-François Sevin, 86 ans, se serait fait dérober un statère gaulois d’une grande rareté, qu’il arborait en pendentif depuis des années. La famille de l’octogénaire, décédé depuis, a porté plainte.

Un statère gaulois en or datant de 80 avant J.-C. frappé en région parisienne. Voilà ce que Jean-François Sevin, 86 ans, assure s’être fait dérober au cours d’une hospitalisation, fin 2023, au centre départemental de La Roche-sur-Yon (Vendée). Une pièce d’une grande rareté, « 6,82 g d’or pur », qui avait pour lui une grande valeur sentimentale, et qu’il arborait fièrement depuis 27 ans.

Le 5 décembre dernier, Jean-François Sevin est admis à l’hôpital de La Roche-sur-Yon pour une douleur au pied, selon Le Parisien. Il doit finalement être opéré deux jours plus tard pour une nécrose de l’orteil.

De troublantes disparitions

Selon sa petite-fille Marie, 29 ans, le vieil homme doit enlever ses bijoux au moment d’entrer au bloc opératoire, dont celui estimé à environ 20.000 euros. L’inventaire exact de ses affaires n’est cependant pas réalisé, faute à la « relève des équipes » qui tombe à ce moment-là, indique-t-elle au Parisien. Malheureusement, les jours passent, et impossible de retrouver le précieux bout de métal.

Marie questionne alors les soignants, qui ne lui apportent aucune réponse. Selon Ouest-France, le retraité retourne dans le même centre hospitalier après avoir été de passage chez lui pour la période des fêtes de fin d’année.

Le « sort » s’acharne et encore une fois, plusieurs de ses affaires disparaissent. En l’occurrence, un flacon de parfum et une paire de chaussettes de marque, qui se sont tout bonnement volatilisés.

Bon gré mal gré, Jean-François Sevin rentre ensuite chez lui pour terminer son hospitalisation à domicile. Il décède finalement le 9 janvier 2024. Selon sa petite-fille, le pauvre homme était « très triste » avant sa mort d’avoir perdu ce trésor.

« Inadmissible de profiter d’une personne affaiblie »

Après les larmes, vient la colère. Ses proches n’ont pas oublié la disparition du pendentif et ont porté plainte contre X. Ils demandent également un « dédommagement » à l’hôpital de La Roche-sur-Yon qui admet n’avoir pas réalisé l’inventaire des affaires de Jean-François Sevin avant son opération. « Se faire voler quelques jours avant sa mort, c’est ignoble, inadmissible de profiter d’une personne affaiblie », fustige Marie.

En plus d’une enquête ouverte par la police, le centre hospitalier assure qu’une enquête interne a aussi été ouverte pour faire toute la lumière sur ces disparitions d’objets à répétition.

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