Dans la nuit de lundi à mardi, une quinquagénaire a été sauvagement agressée dans la rue par un individu. Son pronostic vital est critique.
Les faits se sont déroulés vers 3 heures du matin dans la nuit de lundi à mardi. Une équipe de police s’est rendue rue d’Italie, à Nice, après une alerte du CSU (Centre Urbain de Surveillance), la vidéosurveillance indiquant qu’une personne était inanimée au sol.
La relecture en urgence de la vidéosurveillance révèle que la femme de 53 ans a été attaquée par un individu qui l’a ensuite poursuivie sur plusieurs mètres avant de la rattraper et de la faire tomber. S’ensuivront des coups assenés avec une violence et une sauvagerie inouïe.
Sur Le Figaro, une source policière va préciser : « Après l’avoir tabassée, il a sauté sur sa tête à pieds joints à plusieurs reprises ».
Ce sont les cris d’un riverain qui vont stopper ce carnage, l’homme s’enfuyant à travers les rues de la ville. Arrivés sur place, les secours vont prendre en charge la quinquagénaire qui présente un pronostic vital critique et la conduire à l’hôpital Pasteur de Nice.
Ce mercredi, la victime se trouvait encore en urgence absolueau service de réanimation du CHU .
Un Suédois d’origine angolaise?
Le témoignages de riverains et l’examen des images de vidéosurveillance ont permis d’identifier l’agresseur qui a rapidement été interpellé par la BAC de Nice à quelques rues du lieu de l’agression.
Sans papiers d’identité, l’individu, qui a d’abord été identifié comme d’origine Angolaise et âgé de 24 ans, a été placé en garde à vue pour «tentative d’homicide», l’enquête ayant été confiée à la brigade criminelle de la Sûreté départementale. Mercredi soir, il a été mis en examen pour tentative d’assassinat, et placé en détention provisoire, reporte Le Figaro.
Les investigations ont révélé que cet agresseur est en fait de nationalité suédoise et né en 1999. Selon le procureur de Nice, l’homme était recherché depuis juillet 2022 par les autorités suédoises, « pour s’être soustrait à des soins psychiatriques sous contrainte ».
« Les investigations ne permettent pour l’heure ni d’établir de liens entre le mis en cause et la victime, ni d’envisager le mobile de ce passage à l’acte d’une particulière violence », a détaillé le magistrat.
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