Selon un sondage, 52 % des Canadiens cultivent des aliments à la maison

Huit pour cent des Canadiens disent qu'ils cultiveront des aliments à la maison cette année pour la première fois, selon un nouveau sondage.
Photo: lightp oet/Shutterstock
Le sondage, réalisé par Angus Reid et le laboratoire d’analyse agroalimentaire de l’Université Dalhousie, révèle que 52 % des Canadiens cultivent déjà des aliments chez eux, soit 1 % de plus qu’en 2020. Parmi eux, 9 % ont commencé à jardiner suite à la pandémie.
Bien que 17 % des répondants aient déjà cultivé des aliments mais ne le font plus, 8 % des Canadiens disent qu’ils cultiveront des aliments à la maison cette année pour la première fois. Cela suggère que plus d’un million des quelque 14 millions de ménages canadiens effectueront ce changement. Les citadins représentent 85 % des nouveaux jardiniers, alors que 46 % ont moins de 35 ans.
Avec ses 10 % de nouveaux jardiniers, la région de l’Atlantique est celle avec la plus haute proportion de débutant au pays, suivie par le Québec et l’Ontario qui ont tous deux 8 %.
La Saskatchewan est celle qui a le pourcentage global de jardiniers le plus élevé, alors que c’est en Ontario qu’il est le plus bas. Toutefois, l’Ontario et la région de l’Atlantique ont connu la plus forte augmentation du nombre de jardiniers depuis le début de la pandémie.
Sylvain Charlebois, directeur du Laboratoire d’analyse agroalimentaire, affirme que ce regain d’intérêt n’est pas une mode passagère.
« Le jardinage connaît clairement un second souffle au Canada grâce à cause du Covid. Les résultats montrent clairement que le jardinage demeure une activité populaire au Canada, même au bout de deux ans de pandémie », a déclaré M. Charlebois dans un communiqué de presse.
En ce qui concerne les facteurs de motivation, près des trois quarts des Canadiens (74 %) affirment qu’ils aiment jardiner ou qu’il s’agit d’un excellent passe‑temps, et 49 % croient que les aliments qu’ils cultivent sont de meilleure qualité que ceux du magasin. L’économie d’argent motive 41 % des jardiniers, alors que 12 % s’inquiètent des pénuries alimentaires et que 3 % jardinent pour obtenir un revenu supplémentaire.

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