Australie: la police rattrape 3 adolescents qui s’étaient échappés du centre de quarantaine

Par Emmanuelle Bourdy
5 décembre 2021 18:31 Mis à jour: 5 décembre 2021 18:31

En Australie, la police du Territoire du Nord était à la recherche de trois adolescents qui s’étaient échappés de l’installation de quarantaine Covid-19 de Howard Springs près de Darwin, ce mercredi à l’aube. Ils ont été interceptés le jour même.

Ainsi que le rapporte abc.net.au, trois adolescents âgés de 15, 16 et 17 ans – qui avaient été testés négatifs au virus du PCC mais avaient été placés en centre de quarantaine pour avoir été en contacts étroits avec des cas positifs – s’étaient enfuis de ce centre mercredi matin. Ainsi que l’a précisé le ministre en chef du NT, Michael Gunner, lors d’une conférence de presse, ces trois adolescents étaient originaires de la communauté de Binjari, près de Katherine.

S’enfuir « n’est pas seulement dangereux, c’est incroyablement stupide »

Après avoir fui le centre de quarantaine de Howard Springs en escaladant une clôture ce mercredi vers 4 h 30, le trio a été retrouvé à la limite de Palmerston, après une poursuite à pied, stipule Jamie Chalker, le commissaire de police du NT. Interrogés, il semble que les trois jeunes n’ont pas été en contact avec des membres du public au cours de leur cavale.

Bien que « le risque sanitaire pour la communauté [soit] très faible », ainsi que l’a souligné Michael Gunner, « il n’y a absolument aucune excuse pour les actions de ces trois personnes ». Il a toutefois admis que l’isolement en quarantaine était « assez difficile pour certaines personnes … habituées à être proches de leur famille et de leur communauté ». Malgré tout, cette quarantaine pourrait être prolongée pour le trio, justement en raison de leur évasion. « S’enfuir de Howard Springs n’est pas seulement dangereux, c’est incroyablement stupide », a-t-il martelé, avertissant : « Parce que nous vous attraperons et il y aura des conséquences. »

Le ministre en chef pour le Territoire du Nord a encore pointé le fait que les autorités locales sont confrontées à « une cohorte assez compliquée […], avec des besoins complexes ». Il a de surcroît avancé que c’était la première fois qu’ils avaient recours au centre pour un grand nombre de personnes issues d’une communauté aborigène, « mais ce ne sera probablement pas la dernière fois », a-t-il enfin glissé. Outre ces communautés, le centre héberge aussi des voyageurs de retour de vols de rapatriement.


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