Dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de blanchiment de sommes colossales tirées notamment de la vente illicite d’armes de guerre en Afrique, trois hommes ont été mis en examen à Paris, a indiqué le 4 janvier une source judiciaire, confirmant une information du Parisien.
Dans le cadre de cette information judiciaire ouverte en août 2020, des biens immobiliers d’une valeur totale d’environ 35 millions d’euros ont été saisis, tout comme des avoirs bancaires à hauteur d’environ deux millions d’euros.
Les trois suspects ont été mis en examen en décembre 2021 pour faux, usage de faux, blanchiment en bande organisée et blanchiment de fraude fiscale en bande organisée. L’un d’eux, Igal C. est également mis en examen pour blanchiment de commerce illicite d’armes en bande organisée.
Selon Le Parisien, ce dernier, un quadragénaire franco-israélien, est décrit par les services de renseignement comme « un trafiquant d’armes de guerre », servant d’intermédiaire entre des pays fabricants d’armes et des pays clients, tels que le Cameroun, le Tchad, le Burundi, le Mali ou encore l’Irak.
Des millions d’euros blanchis
Il aurait ensuite blanchi les millions d’euros tirés de ces ventes dans des biens immobiliers de luxe à Paris, grâce au réseau du président d’un important groupe de promotion immobilière, qui figure parmi les mis en examen.
Sollicités, leurs avocats n’ont pas donné suite dans l’immédiat ou n’ont pas souhaité s’exprimer.
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