« C’est notre territoire, l’Afrique doit venir ici »: plus de 2000 jeunes sèment la terreur dans le nord de l’Italie

Par Emmanuelle Bourdy
11 juin 2022 17:09 Mis à jour: 11 juin 2022 17:09

En Italie, le long du lac de Garde, entre Peschiera et Castelnuovo, de graves débordements ont eu lieu. Plusieurs centaines de jeunes ont semé la terreur le 2 juin dernier, agressant sexuellement des femmes, brisant des vitrines. Ils ont même attaqué des policiers.  

Un véritable chaos a régné ce jeudi 2 juin, au bord du lac de Garde, dans le nord de l’Italie. Environ deux mille jeunes hommes, majoritairement issus de l’immigration, se sont rassemblés via les réseaux sociaux et ont agressé à coups de couteau, vandalisé des commerces, ce qui a nécessité l’intervention de la police anti-émeute, rapporte le journal Corriere Della Sera.

« Ils ont tout cassé »

Ils avaient entre 16 et 20 ans, certains étaient même plus jeunes et n’avaient pas plus de 12 ans. Au départ, un premier groupe d’environ 600 jeunes hommes a pris possession des lieux, aux environs de 13 heures. Puis un second, de 1500 individus. Ils sont arrivés dans un train en provenance de Milan au bord du lac de Garde, entre les villes de Peschiera et Castelnuovo.

Après le vol d’un sac, la situation a très vite dégénéré. Armés de bâtons et de couteaux, ils se sont battus, puis ont lancé des bouteilles et des pierres, saccageant notamment des commerces. « Ils ont tout cassé, cassé les vitrines, pris d’assaut le train touristique et bloqué les passants à pied ou à mobylette », ont expliqué des commerçants, ainsi que le précise Corriere Della Sera. Ils criaient qu’ils étaient venus « reconquérir Peschiera ». « C’est notre territoire, l’Afrique doit venir ici », vociféraient-ils. La police anti-émeute est intervenue.

« Nous avons vécu un jour de guerre »

Les élus des villes de Castelnuovo et Peschiera se sont exprimés sur ces violents événements. « J’ai essayé de comprendre mais ils criaient des phrases absurdes, en agitant des drapeaux de différents pays africains », a déclaré à Corriere Della Sera le maire de Castelnuovo, présent au moment des faits. Selon le journal italien Il Gionale, des témoins ont rapporté que ces hommes étaient « en grande partie nord-africains » et ont mentionné que « les gens ne se sentaient pas bien ».

Le maire de Peschiera a quant à lui indiqué : « Je ne sais pas s’il s’agit d’immigrants de première ou de deuxième génération. Ils sont juste une race de criminels qui ont laissé une blessure profonde dans ma communauté. Nous avons vécu un jour de guerre. »

« Les femmes blanches ne montent pas ici »

Dans le train, certains de ces individus s’en sont pris sexuellement à plusieurs jeunes filles, âgées de 16 à 17 ans. « Nous étions encerclées. La chaleur était suffocante, et certaines d’entre nous se sont évanouies », a rapporté l’une des victimes. Elles ont alors tenté de changer de wagon mais ces agresseurs leur ont lancé : « Les femmes blanches ne montent pas ici. »

Selon des estimations, un rapport du service de presse ANSA mentionne que 30 jeunes hommes sont impliqués dans ces agressions. Au moins dix jeunes filles ont déclaré avoir été agressées sexuellement par ces individus.

Luca Zaia, le gouverneur de la région de Vénétie, condamne fermement ces agissements. Il prône la tolérance zéro et somme la police de retrouver les auteurs de ces attaques. Le leader de la Ligue, Matteo Salvini, souhaite quant à lui les punir, quitte à abaisser l’âge de la responsabilité pénale. Son parti tente, depuis plusieurs années, de s’attaquer à ces gangs d’adolescents semant la terreur, appelés en Italie les « Baby Gangs ».

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