Chili: près de 9000 espèces marines victimes de la grippe aviaire en cinq mois

Par Epoch Times avec AFP
25 mai 2023 20:13 Mis à jour: 26 mai 2023 14:03

Près de 9.000 otaries, manchots, loutres et petits cétacés sont morts depuis le début de l’année au Chili de la grippe aviaire qui frappe de plein fouet la côte septentrionale du pays, a annoncé jeudi le Service national de la pêche et de l’aquaculture (Sernapesca).

À ce jour, 7654 otaries, 1186 manchots de Humboldt, une espèce menacée qui ne niche qu’au Chili et au Pérou, 25 loutres marines, 19 marsouins, 12 dauphins du Chili et une loutre du Chili sont morts échoués sur les côtes du pays, précise la Sernapesca dans un communiqué.

La maladie est présente dans 12 des 16 régions du pays, ajoute-t-elle. La dernière espèce touchée est la loutre du Chili, dont un exemplaire s’est récemment échoué dans la région de Magallanes, la région la plus méridionale.

Déclenchement des protocoles de surveillance active

« Avec la confirmation d’une nouvelle espèce et d’une nouvelle région, les protocoles de surveillance active du littoral sont activés, en coordonnant l’enfouissement des animaux échoués avec les autorités compétentes, afin d’éviter la propagation du virus », a indiqué le directeur par intérim de la Sernapesca, Esteban Donoso.

Les côtes nord du Chili sont les plus touchées. Le week-end dernier, plus de 227 otaries et 45 manchots de Humboldt ont été retrouvés morts sur les plages de la région de Chañaral. Fin mars, le Chili avait signalé son premier cas humain de grippe aviaire chez un homme de 53 ans. La transmission à l’homme est rare et se produit généralement par contact étroit avec des animaux infectés. Le Chili a également détecté le virus chez des oiseaux sauvages.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.