Classement mondial des villes les plus sûres : aucune ville française dans le top 100

Par Nathalie Dieul
8 février 2021 19:25 Mis à jour: 9 février 2021 11:21

Numbeo vient de révéler son nouveau classement des grandes villes les plus sûres au monde, basé sur les avis des voyageurs sur les trois dernières années, selon leur ressenti. Sur les 500 villes analysées, seules y figurent dix villes françaises, la première d’entre elles – Nice – se trouvant à la 194e place, un classement pas très flatteur pour l’Hexagone.

Tous les six mois depuis 2012, le site Numbeo publie son classement qui attribue à chaque grande ville un indice de sécurité variant de 0 à 100 %. Cette année, ce sont 563 091 utilisateurs qui ont contribué à la base de données, indique Ouest-France.

Parmi les dix villes françaises présentes dans ce classement, Nice est la première à apparaître à la 194e place, suivie ensuite par Bordeaux (221e rang), Lyon (239e), Toulouse (247e), Lille (284e) puis Grenoble (296e). La ville de Paris finit à la 312e position avec un indice de sécurité de 46,8 %, avant Nantes en 336e place, Montpellier (353e) et finalement Marseille, au 354e rang avec un indice de sécurité de seulement 41,1 %, rapporte Le Figaro.

D’après Geo, Nice arrive à avoir un indice de sécurité de 59,01 % parce qu’elle est « à la pointe de la technologie en matière de sécurité et est, depuis 2018, une ville pilote du projet SafeCity ». Il s’agit pourtant de la ville la plus meurtrie par les attentats, et il est donc surprenant de voir qu’il s’agit de la première ville de l’Hexagone en terme de sécurité.

Quoi qu’il en soit, le classement des grandes villes françaises fait pâle figure comparé à celui des villes des pays du Golfe et de l’Europe du Nord qui dominent le palmarès avec des indices de sécurité de 78,9 % à 88,5 %. Parmi les 20 villes considérées les plus sûres au monde se trouvent aussi la ville de Taïpei (Taïwan) en 3e position, Québec (Canada) à la 4e place, Munich en Allemagne (9e), Trieste (Italie) en 10e position et Irvine (États-Unis) à la 11e place.

Ces indices sont bien entendu subjectifs puisqu’il s’agit du ressenti des touristes internationaux, toutefois ils donnent une idée des impressions des voyageurs. Le tourisme étant un des secteurs phares de l’économie de l’Hexagone – même s’il est en pause aujourd’hui à cause de la crise sanitaire – le gouvernement devra consacrer des efforts pour réhabiliter la France aux yeux de ces touristes s’il veut les attirer.

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