Logo Epoch Times

Coronavirus : l’État limite à 3 euros les 100 ml de gel hydroalcoolique

Un décret encadrant les prix de vente des gels hydroalcooliques, dont l'utilisation est recommandée pour éviter une contamination par le nouveau coronavirus, a été publié vendredi au Journal Officiel.

top-article-image

Photo : LIONEL BONAVENTURE/AFP via Getty Images)

Partager un article

Durée de lecture: 2 Min.

Entrée en vigueur vendredi 6 mars, cette mesure s’appliquera jusqu’au 31 mai.
Un décret encadrant les prix de vente des gels hydroalcooliques, dont l’utilisation est recommandée pour éviter une contamination par le nouveau coronavirus, a été publié vendredi au Journal Officiel.
Entré en vigueur vendredi 6 mars, ce décret qui s’applique jusqu’au 31 mai limite à 3 euros les 100 ml le prix des gels hydroalcooliques destinés à l’hygiène corporelle. Les flacons de 50 ml sont eux plafonnés à 2 euros le flacon et ceux de 300 ml à 5 euros et 15 euros le litre.
Un suivi assuré par la répression des fraudes
Le ministre de l’Économie « peut modifier par arrêté » ces prix maximum imposés afin de « tenir compte de l’évolution de la situation du marché constatée sur tout ou partie du territoire », précise le texte.
Ce décret qui encadre les prix de vente au détail au public mais aussi les prix de vente en gros à des revendeurs, vise à « protéger les consommateurs contre les risques induits par une situation manifestement anormale du marché », ajoute-t-il. Le suivi de la mesure doit être assuré par la DGCCRF (répression des fraudes), avait indiqué jeudi la secrétaire d’État Agnès Pannier-Runacher.

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

Introuvable dans certaines pharmacies parisiennes
Les ventes des gels hydroalcooliques, dont l’usage est fortement recommandé pour désinfecter les mains et éviter l’infection par le Covid-19, se sont récemment envolées en raison des craintes que suscite le virus et il commence à être difficile d’en trouver notamment dans certaines pharmacies parisiennes.
Mercredi, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait rapporté quelques « cas isolés » de certains vendeurs profitant du contexte pour proposer ces articles à des « prix inacceptables » et avait demandé l’encadrement des tarifs.