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Depuis le drame de Crépol, la maire de Romans-sur-Isère n’a toujours pas reçu de réponse du gouvernement

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Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans-sur-Isère.

Photo: OLIVIER CHASSIGNOLE/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Marie-Hélène Thoraval, la maire de Romans-sur-Isère, s’est exprimée sur l’absence de soutien apporté par le gouvernement, en réponse au drame de Crépol qui s’est joué le 19 novembre dernier et dans lequel le jeune Thomas Perotto a été tué d’un coup de couteau au thorax.
« Je me sens tellement soutenue que je me sens vraiment ignorée parce qu’on n’a pas eu de réponse », a pointé Marie-Hélène Thoraval dans La Matinale ce 2 janvier sur CNews. Un point de vue partagé par de nombreuses personnes selon elle.

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Aujourd’hui fini le « stade de la consternation », les « gens sont révoltés »
« Madame Borne avait fait une annonce disant qu’elle allait confier une mission et notamment une réflexion auprès du garde des Sceaux et du ministre de l’Intérieur. Je sais qu’ils ont été bien occupés. Pour autant, je n’ai rien vu venir », a lancé l’édile sur CNews.
Constatant par ailleurs un que tous avaient « la même approche » de la situation, elle a ajouté : « On s’est rendu compte que de mettre des mots, d’oser les dire, d’oser les dénoncer, et bien finalement, il y a une forme d’élan qui est derrière. » De ce fait, même si cela fait des années que la situation est dénoncée, elle estime qu’aujourd’hui on n’en est « plus au stade de la consternation », car « les gens sont révoltés ».

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Certains sont « absolument incapables d’assumer le rôle de parents qui doit être le leur »
Elle a aussi abordé la question de la responsabilité parentale. Pour elle, certains parents sont « absolument incapables d’assumer le rôle de parents qui doit être le leur ». Elle préconise donc d’aller « plus loin dans la responsabilité des parents, et notamment sur la responsabilité pénale qui est celle des parents ».
« Cela veut dire aussi que l’autorité, elle passe par l’école, et je pense qu’on doit aussi donner les moyens à l’Éducation nationale de faire preuve et œuvre d’autorité, et qu’aujourd’hui, il suffit qu’un enseignant dise quoi que ce soit pour que les parents arrivent et s’insurgent d’une décision », a-t-elle enfin déclaré à ce propos.