Dijon: le convoi de Marine Le Pen violemment attaqué par des antifas après sa conférence de presse

Par Epoch Times avec AFP
17 juin 2020 12:52 Mis à jour: 17 juin 2020 13:02

La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen s’est rendue mardi à Dijon pour une conférence de presse suite aux violences urbaines intervenues entre des communautés tchétchène et maghrébine voulant venger un des leurs agressé à Dijon.

À son depart, le convoi de voitures de la présidente du principal parti d’opposition à LREM a été violemment attaqué par un groupe d’antifas, déterminés à cibler les occupants et casser. La scène a été filmée et diffusée en direct.

Marine Le Pen venait de finir sa conférence de presse où elle avait mentionné avoir déjà du passer à travers un groupe d’antifa pour arriver.

Dijon a été la proie de tensions lundi soir, les forces de l’ordre ayant dû disperser un attroupement d’hommes cagoulés et armés voulant défendre leur quartier après trois expéditions punitives menées par des membres de la communauté tchétchène au cours du week-end.

« Notre pays sombre dans le chaos ! Que fait Christophe Castaner? Des bandes se livrent une guerre ethnique, arme automatique à la main. Voilà, en toute clarté, la réalité de l’ensauvagement », avait tweeté lundi soir Marine Le Pen.

La présidente du parti nationaliste a présenté lors de sa conférence un ensemble de mesures visant à « récupérer les territoires perdus de la République ».

« Il ne s’agit pas seulement de s’interposer entre deux communautés mais de mettre fin sans faiblesse à cette sinistre séquence », a martelé la cheffe du RN.

« Le communautarisme n’hésite plus à s’affirmer – on le voit à Dijon et à Nice –  par des défilés de groupes armés agissant au vu et au su de tout le monde. Nous avons franchi là un palier de trop », a-t-elle jugé.  « Il n’est pas de pire destin pour un pays que la guerre civile », a-t-elle lancé.

Mme Le Pen a condamné la stratégie de non-intervention de la police qui, entre vendredi et dimanche soir, n’a effectué « aucune interpellation » alors que des dizaines voire des centaines de Tchétchènes lourdement armés avaient investi certaines zones de la ville.

Cette non-intervention est une « stratégie permanente », a-t-elle accusé. C’est elle qui est « en train de mettre Paris à feu et à sang », a-t-elle affirmé en référence aux débordements qui ont suivi la manifestation de soignants dans la capitale.

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