Doubs : il pêche à l’aimant des objets similaires à des obus - des démineurs mobilisés

Des obus pêchés à l'aimant dans le Doubs © Police nationale
Il y a quelques jours, à Besançon dans le département du Doubs, des policiers et une équipe de déminage ont été mobilisés après une prise inattendue dans le lit de la rivière du même nom, à la suite d’une pêche à l’aimant.
Mercredi 1er septembre, à Besançon, la police nationale du Doubs a rapporté qu’un jeune homme a pêché à l’aimant deux engins similaires à des obus, d’une dizaine de kilogrammes chacun. Une prise qu’il a faite sans aucune protection et qu’il a rapportée à son domicile, nécessitant finalement l’intervention des services de déminage, a rapporté France 3 Régions. Car en effet, même après des dizaines d’années, des obus peuvent encore être dangereux.
Heureusement, aucun blessé n’a été déploré. Cependant, ce n’est pas la première fois qu’une telle situation survient. Ainsi, la police a souhaité sensibiliser les habitants aux dangers de cette pêche : « Désireux de lutter contre la pollution ou avides de découvertes originales, les adeptes de la pêche magnétique sont de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes. Il importe de rappeler qu’en dépit d’un vaste travail de déminage opéré sur le territoire français à l’issue des deux guerres mondiales, des munitions se trouvent toujours enfouies ou dans les cours d’eau. La pratique de la pêche magnétique expose les amateurs à de graves blessures. En effet, les munitions oxydées présentent des risques d’explosion, aux conséquences qui peuvent être dramatiques, si les engins ne sont pas désamorcés rapidement. L’impact entre l’aimant et l’obus ou sa sortie de l’eau peuvent en effet entraîner une détonation, ou un risque d’inflammation, ou de contamination par un agent toxique, selon le type d’obus », a prévenu le commissariat de Besançon.
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