En Arabie saoudite, une ville fleurie de roses au milieu du désert

Par Epoch Times avec AFP
16 avril 2021 13:09 Mis à jour: 16 avril 2021 13:09

Chaque printemps, les roses fleurissent dans la ville de Taëf, dans l’ouest de l’Arabie saoudite, parsemant le vaste paysage désertique de ce royaume du Golfe de petites taches de couleurs parfumées.

Cette année, la récolte des roses tombe pendant le mois de jeûne de ramadan, que les musulmans pratiquants consacrent à la prière et à la réflexion.

L’huile essentielle de rose qui est produite est ensuite utilisée pour nettoyer les murs extérieurs de la Kaaba, la structure cubique de la ville sainte de La Mecque vers laquelle prient les musulmans du monde entier.

L’huile parfumée est aussi convoitée par les millions de fidèles qui viennent de l’étranger effectuer leur pèlerinage en Arabie saoudite, lieu de naissance de l’islam.

Un ouvrier de la ferme Bin Salman cueille des roses en Arabie saoudite, le 11 avril 2021. Photo Fayez Nureldine / AFP via Getty Images.

Les motifs de plantes et de fleurs font depuis longtemps partie de l’art islamique. Connue comme la ville des roses, avec environ 300 millions de fleurs produites chaque année, Taëf compte plus de 800 fermes florales, dont beaucoup ont ouvert leurs portes aux visiteurs.

Pour les industries cosmétique et culinaire

Dans la ferme Ben Salmane, les travailleurs s’occupent des buissons, cueillant des dizaines de milliers de fleurs chaque jour pour produire de l’eau et de l’huile prisées dans les industries cosmétique et culinaire.

Pendant que les ouvriers cueillent les fleurs dans les champs, d’autres travaillent dans des hangars, où ils remplissent à la main des paniers entiers de fleurs qui sont ensuite bouillies et distillées.

-Un ouvrier de la ferme de Bin Salman remplit un distillateur de roses en Arabie saoudite, le 11 avril 2021. Photo Fayez Nureldine / AFP via Getty Images.

« Nous commençons à faire bouillir les roses à feu vif jusqu’à ce qu’elles soient presque évaporées, ce qui prend environ 30 à 35 minutes », explique à l’AFP Khalaf al-Touweiri, propriétaire de la ferme Ben Salmane.

« Ensuite, nous baissons le feu pendant environ 15 à 30 minutes jusqu’à ce que le processus de distillation commence, ce qui dure huit heures », ajoute-t-il.

Une fois que l’huile flotte au sommet des bocaux en verre, le processus d’extraction débute.

L’huile est extraite à l’aide d’une grande seringue pour remplir des flacons de différentes tailles, le plus petit coûtant 400 riyals saoudiens (environ 90 euros).

 

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