Finistère : l’incendie des Monts d’Arrée est désormais « maîtrisé » , annonce la préfecture
Des pompiers pulvérisent de l'eau sur un feu de forêt dans les Monts d'Arrée, près de Brasparts, en Bretagne, le 19 juillet 2022.
Photo: : LOIC VENANCE/AFP via Getty Images
L’incendie qui a touché les monts d’Arrée est « maîtrisé » et la situation « totalement stabilisée », a annoncé le jeudi 21 juillet la préfecture du Finistère.
Après trois jours d’efforts, les pompiers en sont finalement arrivés à bout. Le départ de feu s’était déclaré lundi dernier vers 14h45, sur la commune de Brasparts dans le Finistère. Selon les autorités, la surface totale brûlée est de « 1725 hectares de végétation composée de landes, de sapinières et de feuillus ».
Dans un communiqué distinct, le Parc naturel régional (PNR) d’Armorique a procédé à une première évaluation environnementale des dégâts, faisant état d’« observations rassurantes pour les espèces emblématiques » mais aussi d’« inquiétudes pour les espaces naturels ».
« Réparti sur 10.000 ha, le site Natura 2000 des Monts d’Arrée abrite le plus grand ensemble de landes atlantiques de France et le plus important complexe de tourbières de Bretagne« , rappelle le Parc.
Pas d’impact dramatique sur les espèces d’oiseaux
D’après les premières observations, « l’incendie aurait touché plus de 15% du site, brûlant environ 1100 hectares de landes et 380 ha de landes humides et tourbières », indique-t-il.
« L’incendie n’aurait pas d’impact dramatique sur les espèces d’oiseaux emblématiques des Monts d’Arrée », selon les équipes du Parc. En revanche, « l’inquiétude porte davantage sur la micro-faune (insectes, mollusques, petits mammifères et oiseaux, amphibiens, reptiles) qui probablement, n’a pas pu fuir : c’est le cas de l’engoulevent d’Europe (un oiseau nocturne, ndlr) qui niche au sol à cette période », ajoute-t-il.
Deux enquêtes en cours
Une évaluation doit permettre de faire un bilan plus précis dans les jours à venir, en fonction de la nature du feu.
Le parquet de Quimper a ouvert mercredi deux enquêtes sur ces incendies, dont l’une pour « crime de destruction volontaire par incendie ».
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