Gironde – Une restauratrice pousse un coup de gueule contre le couvre-feu : « C’est la descente aux enfers ! »

Par Paul Tourège
18 décembre 2020 12:03 Mis à jour: 18 décembre 2020 12:04

Alors que son activité professionnelle a déjà été durement touchée par les mesures de confinement prises cette année, la gérante d’un restaurant d’une petite ville de Gironde fustige la mise en place d’un couvre-feu à partir de 20 h qui l’empêche de travailler.

Gérante du restaurant Les Remparts à Cadillac, une commune d’environ 2800 habitants établie à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Bordeaux, Nathalie Bertrand, 50 ans, a fait part de son désarroi à nos confrères du Républicain Sud-Gironde.

Durement touchée par la crise sanitaire liée au virus de Wuhan, l’activité professionnelle de la quinquagénaire est au point mort. Et l’entrée en vigueur du couvre-feu le mardi 15 décembre s’apparente à un coup de grâce pour la restauratrice.

« C’est la descente aux enfers ! » explique Mme Bertrand dans les colonnes de l’hebdomadaire local. « Je pète les plombs », ajoute-t-elle avec dépit.

Employée du restaurant Les Remparts pendant 8 ans, elle a fini par reprendre l’affaire à son compte, vendant sa maison pour pouvoir acquérir l’établissement. Depuis, elle ne compte pas ses heures et fait travailler 6 personnes. Des emplois qui sont désormais menacés.

« J’ai tout mis dans ce restaurant. Et quand on voit un restaurant vide malgré tous les efforts que l’on peut faire… Avec un couvre-feu à 20 h, dites-moi comment on peut travailler ? » s’interroge la quinquagénaire dans une vidéo publiée sur la page Facebook de l’établissement.

« Même les clients ne sont pas là ! Ils m’ont sollicitée pour passer ‘à emporter’, mais personne ne s’arrête. Je vais à Métro à 4 h du matin pour leur préparer des plats du jour, que du frais et après, je dois tout balancer », déplore Nathalie Bertrand dans les colonnes du Républicain Sud-Gironde.

Si elle met tout en œuvre pour poursuivre son activité, elle craint que cela ne soit malheureusement pas suffisant si les mesures de restriction édictées par le gouvernement pour lutter contre le virus du Parti communiste chinois (PCC)*, connu sous le nom de nouveau coronavirus, se prolongent encore longtemps.

Malgré les difficultés, Mme Bertrand compte se battre jusqu’au bout pour sauver son restaurant et se « faire entendre ».

« Je ne vais pas lâcher, ce restaurant à son histoire sur Cadillac. Pour beaucoup c’est leur cantine, on voit grandir les enfants, accompagnés des grands-parents, les fiançailles de certains, les anniversaires. Ce restaurant à une vie sociale extraordinaire, alors pour revivre ces moments, je continue à me faire entendre », conclut la gérante des Remparts dans un billet diffusé sur Facebook le 16 décembre.

* Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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