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Harcèlement scolaire: Élisabeth Borne veut une réponse interministérielle d’ici juillet

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Photo: EMMANUEL DUNAND/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

La Première ministre Élisabeth Borne a annoncé dans un entretien au Figaro mercredi vouloir « une réponse inter-ministérielle d’ici juillet » face au harcèlement scolaire pour ne pas laisser l’école seule face à ce phénomène dramatiquement illustré par le récent suicide d’une adolescente du Pas-de-Calais.
« Nous sommes déterminés à agir à tous les niveaux. Les plaintes doivent être facilitées et les sanctions être à la hauteur. Je veux bâtir une réponse inter-ministérielle d’ici juillet car il y a le harcèlement dans les cours de récréation mais aussi la partie immergée sur les réseaux sociaux que nous ne voyons pas », a fait valoir la cheffe du gouvernement dans cet entretien.
Mme Borne a demandé au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, à son homologue de la Justice Éric Dupond-Moretti, au ministre de la Santé François Braun et au secrétaire d’Etat au Numérique Jean-Noël Barrot de travailler avec le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye sur le sujet. Une première réunion a eu lieu ce jour, selon le compte Twitter de M. Ndiaye.

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Une « priorité absolue »
« Il s’agit aussi de responsabiliser les parents. La communauté éducative ne peut pas être la seule à agir », a poursuivi Mme Borne sans dévoiler davantage les pistes que pourraient emprunter le gouvernement. Interrogée sur l’heure de sensibilisation sur « le harcèlement et réseaux sociaux » organisée à la hâte dans les collèges cette semaine, la Première ministre a jugé qu’elle était une « réponse immédiate face au choc ».
Mme Borne fait référence au drame de la famille de Lindsay, adolescente de 13 ans qui s’est suicidée en mai dans le Pas-de-Calais et dont la mort a soulevé une vague d’émotion dans le pays. Accusé d’avoir tardé à réagir face au drame et aux mises en cause de la famille, le gouvernement dont le ministre de l’Éducation nationale multiplie les annonces.
Mme Borne a annoncé vouloir faire du harcèlement la « priorité absolue » pour la rentrée 2023, Pap Ndiaye promet lui une « grande campagne de prévention » toujours pour septembre prochain.