Haute-Loire : il décide de se rendre au travail à cheval pour faire face à la flambée du prix des carburants

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Photo: FRANCK FIFE/AFP via Getty Images
Tous les moyens sont bons pour lutter contre la hausse des prix des carburants. Louis, un jeune serveur de 20 ans, a décidé de venir au travail à cheval. Il allie ainsi l’utile à l’agréable.
Serveur dans un restaurant d’Yssingeaux (Haute-Loire), Louis Geneix a trouvé la solution pour lutter contre la hausse des carburants, rapporte La Commère 43. Ce jeune homme de 20 ans a décidé de se rendre à son travail à cheval.
« Pour moi, venir à cheval, c’est autant écologique qu’économique »
Louis habite la commune de Lapte et doit parcourir 15 kilomètres pour se rendre sur son lieu de travail, la brasserie Le Y à Yssingeaux. Et cela, à raison de quatre fois par jour. Le budget gazole de sa Clio était de 80 € par mois avant que l’invasion de l’armée russe en Ukraine n’entraîne la flambée des prix du carburants. Aujourd’hui il lui faut compter entre 160 à 200 € de carburant par mois.
C’est lorsque son patron a émis l’idée « de se mettre au vélo électrique à la place de la voiture » que Louis a pensé à Éole, sa jument de 7 ans. Pour lui, payer son carburant 3 euros le litre alors qu’il ne gagne qu’un SMIC n’était tout simplement plus possible.
« Pour moi, venir à cheval, c’est autant écologique qu’économique », explique Louis, qui s’est rendu au travail avec Éole pour la première fois ce lundi 14 mars. « J’ai mis à peine une heure pour faire les 15 km entre mon domicile et le restaurant », souligne-t-il encore. Le jeune homme compte bien utiliser ce moyen de locomotion une fois par semaine, de quoi alléger un peu ses dépenses.

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