Inculpation injuste de Trump

Par Newt Gingrich
12 juin 2023 21:38 Mis à jour: 12 juin 2023 22:00

L’inculpation prévue de Donald Trump pour « mauvaise gestion des secrets nationaux » n’est que la nouvelle phase de l’affaire fondée sur l’arrogance et la corruption de « l’establishment » de gauche américain.

Cet establishment a désespérément essayé de stopper Trump depuis qu’il a annoncé sa candidature à la présidence déjà en 2015 (rappelez-vous le scandale inventé de la « ligne de communication » entre Moscou et la Trump Tower, l’affaire bidon de la collusion entre Trump et la Russie connue comme « Russiagate », les procédures d’impeachment organisées surtout pour la télévision, etc.).

Ces attaques constantes n’ont fait qu’éroder la confiance des Américains dans les institutions gouvernementales, ce qui est un problème bien plus important que la haine de la gauche à l’égard de Trump.

Pour rétablir l’intégrité de l’État de droit aux États-Unis, plusieurs actes d’accusation auraient dû être émis ces derniers jours.

Premièrement, les agents corrompus du FBI, tels que ceux identifiés dans le rapport du procureur spécial John Durham, publié en mai dernier, auraient déjà dû être inculpés pour des violations flagrantes de leur serment. Ils ont menti aux juges. Ils ont délibérément poursuivi une affaire qu’ils savaient être fondée sur un mensonge. Ils ont divulgué des informations sciemment fausses aux grands médias de gauche afin de faire davantage du tort à Trump – d’abord en tant que candidat à la présidence, puis en tant que président des États-Unis. Ils devraient tous faire face à des conséquences juridiques.

D’autres fonctionnaires du FBI devraient être inculpés pour avoir comploté pour protéger Hillary Clinton alors qu’elle avait clairement enfreint la loi à plusieurs reprises. Combien de documents classifiés ont été illégalement sauvegardés sur le serveur personnel de Mme Clinton, la secrétaire d’État de l’époque ? Comment ses courriels se sont-ils retrouvés sur l’ordinateur d’Anthony Weiner (ex-mari de l’assistante personnelle de Mme Clinton) ? Comment quelqu’un peut-il effacer plus de 32.000 courriels contenant potentiellement des preuves et s’en tirer à bon compte ? Comment une fonctionnaire d’État peut-elle ordonner à son personnel de détruire avec un marteau des disques durs contenant des preuves sans en subir les conséquences ? En outre, pourquoi le directeur du FBI de l’époque s’est-il arrogé une décision qui appartient aux procureurs et a-t-il tenu une conférence de presse disculpant Mme Clinton en pleine campagne présidentielle ?

Le rapport Durham montre clairement deux poids et deux mesures appliqués par le FBI, à savoir une hostilité agressive envers Donald Trump et une déférence défensive à l’égard d’Hillary Clinton. Le fait qu’il n’y ait pas eu d’inculpation de Mme Clinton (ou, d’ailleurs, du père et du fils Biden) démontre que la haute direction corrompue du FBI se protège, protège ses alliés et attaque ceux qu’elle perçoit comme ses ennemis.

Deuxièmement, il devrait y avoir une vague d’inculpations contre l’université de Pennsylvanie, l’université du Delaware et d’autres universités qui ont accepté illégalement et secrètement de l’argent étranger et ne l’ont pas déclaré aux autorités fédérales.

Nous n’avons aucune idée de combien de millions de dollars la Chine communiste a donné aux universités de Pennsylvanie et du Delaware (où le président Joe Biden possède des centres d’éducation). Selon des estimations (probablement trop bases), l’université du Delaware (qui abrite environ 1850 boîtes avec des documents relatifs à la vice-présidence et au travail comme sénateur de Joe Biden) a reçu 6,7 millions de dollars sous forme de dons anonymes de la part du gouvernement chinois. L’université de Pennsylvanie a reçu près de 40 millions de dollars (60 millions en incluant les contrats). Ces deux universités, et bien d’autres encore, continuent d’enfreindre la loi en ne déclarant pas les fonds étrangers qu’elles reçoivent.

En même temps, l’ancienne présidente de l’université de Pennsylvanie, Amy Gutmann (qui a également contribué à la création du Penn Biden Center for Diplomacy and Global Engagement à Washington), est devenue l’ambassadrice de Joe Biden en Allemagne. L’ancien président du conseil d’administration de l’université, David Cohen, est l’ambassadeur de M. Biden au Canada.

Ces deux personnes sont devenues ambassadeurs après que des membres de l’équipe Biden ont reçu d’énormes salaires de l’université de Pennsylvanie. Au moins dix autres personnes rémunérées par le Penn Biden Center ont fini par occuper des postes de haut niveau dans l’administration Biden. Parmi elles, le secrétaire d’État Antony Blinken. Nous n’avons aucune idée de l’origine de l’argent versé à M. Blinken lorsqu’il dirigeait le Penn Biden Centre. Aujourd’hui, il est le chef de la diplomatie américaine.

Il est étonnant de constater l’arrogance avec laquelle les universités d’élite reçoivent des millions de dollars de sources étrangères, ignorent tout simplement la loi et rejettent les demandes d’information du gouvernement fédéral. Les dirigeants de ces institutions devraient être inculpés pour avoir accepté illégalement de l’argent étranger et l’avoir caché au public. Au lieu de cela, ils sont plus susceptibles de devenir ambassadeurs des États-Unis.

Troisièmement, le président Joe Biden, son fils Hunter et d’autres membres de la famille Biden devraient être inculpés pour trafic d’influence et acceptation de pots-de-vin.

Est-ce que quelqu’un croit vraiment que la veuve du maire de Moscou a envoyé 3,5 millions de dollars à Hunter Biden par pure bonté d’âme ? Est-ce que la société gazière ukrainienne Burisma a versé des millions à Hunter Biden vraiment en raison de son savoir-faire ? Quelqu’un pense-t-il vraiment qu’un milliardaire chinois a envoyé à Hunter Biden un diamant exquis simplement parce qu’ils sont de bons amis ?

La commission de la Chambre des représentants sur le contrôle et la responsabilité et son président James Comer ont apporté des preuves de la corruption délibérée dans les opérations de la famille Biden – de la corruption qui est digne d’une superproduction hollywoodienne. Les Biden ont créé des couches de sociétés fictives pour dissimuler les traces de l’argent étranger qu’ils ont reçu.

Joe Biden prétend ne rien savoir des affaires de son fils Hunter, mais les archives montrent qu’il rencontrait régulièrement les associés de Hunter à l’époque où il était vice-président américain. Il est évident que le frère de Joe Biden était également très impliqué dans les opérations de trafic d’influence.

La plupart de ces faits ont déjà été rapportés au début de l’affaire de l’ordinateur portable de Hunter Biden. Les représentants du gouvernement Biden ont immédiatement prétendu, à tort, qu’il s’agissait de désinformation russe. Des lanceurs d’alerte et des témoins oculaires potentiels sont apparus. Pourtant, trois ans plus tard, aucune mesure n’a été prise. En fait, la direction du FBI a insisté pour que l’Administration fiscale américaine (IRS) dissolve une équipe qui enquêtait sur Hunter Biden et la corruption.

Ce sont ces actes d’accusation qui auraient dû être annoncés ces derniers jours. À la place, le FBI a protégé les Biden tout comme il a protégé les Clinton.

Le contraste est stupéfiant avec les actions impitoyables, malhonnêtes et illégales visant à détruire Donald Trump qui est en tête des sondages pour le candidat républicain à la présidentielle de 2024.

C’est en tenant compte de cette étendue de corruption, de partialité et d’anarchie que les Américains devraient évaluer les actes d’accusation contre Trump.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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