«Je m’en fous » : le président de la Ligue contre le cancer refuse de présenter un test PCR lors d’un contrôle de police

Par Emmanuelle Bourdy
29 avril 2021 20:52 Mis à jour: 29 avril 2021 20:52

Le président de la Ligue contre le cancer, Axel Kahn, se serait agacé auprès des policiers qui lui demandaient de présenter un test PCR, ce mercredi 21 avril en gare du Nord à Paris. Le généticien aurait objecté qu’il était déjà vacciné.

Ce mercredi 21 avril, vers 20h 30, en gare du Nord à Paris, un accrochage s’est produit entre les policiers et le président de la Ligue contre le cancer. « Je suis Axel Kahn, j’ai été vacciné laissez-moi passer ! », aurait déclaré le scientifique, alors que les policiers lui demandaient de leur fournir un test PCR de moins de 72 heures, rapportait ce mercredi Le Canard Enchaîné, une information relayée par Orange.

Le médecin de 76 ans, qui revenait de Bruxelles (Belgique), était de prime abord étonné de devoir se soumettre à cette mesure, mise en place par les autorités pour lutter contre la pandémie de coronavirus. « Je suis Axel Kahn, vous [ne] me reconnaissez pas ? » se serait offusqué l’homme dans un premier temps. Il aurait ensuite ajouté : « J’ai été vacciné parmi les premiers, donc je n’ai pas besoin de faire un test PCR ! »

Mais les agents de police ne l’ont pas entendu de cette oreille et lui ont objecté que personne ne pouvait passer outre cette mesure sanitaire. Bien loin d’être impressionné par cette réplique, le généticien aurait rétorqué : « Je m’en fous », relate encore l’hebdomadaire.

Le 27 avril, sur son site Internet, le scientifique a expliqué : « Personne ne m’avait informé d’une obligation de PCR récente et la Belgique avait annoncé supprimer les restrictions à l’entrée sur son territoire. De fait, au départ du Thalys on demandait des certificats aux passagers pour les Pays-Bas, pas pour la Belgique. »

La perspective d’un « isolement de 10 jours pour un Président national de La Ligue en pleine bagarre ne me réjouissait pas », a-t-il également confié sur son site. L’intervention d’un gradé lui a ensuite permis de poursuivre son chemin. « En l’absence de pass sanitaire, avoir été vacciné ne suffit pas. Et tout est question d’appréciation et de bonne foi », a effectivement indiqué la supérieure avant de le laisser partir, ainsi que le mentionne encore Axel Kahn sur son site. Il conclut : « Le tout a duré moins de 10 minutes, le ton n’est guère monté. »

Un ministre a également confié au journal satirique que le comportement du président de la Ligue contre le cancer était « vraiment très moyen », qui plus est « de la part d’un type qui passe son temps à donner des leçons et à critiquer les Français qui ne respectent pas les règles ». Axel Kahn n’aurait visiblement pas bonne presse auprès du gouvernement après avoir déclaré sur Europe 1 le 18 mars : « Macron a voulu se présenter comme le sauveur des Français […] c’est un échec. »

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