L’administrateur de la santé publique de Floride met en garde contre l’utilisation de vaccins à ARNm sur la base d’une étude canadienne

Le Dr Joseph Ladapo a déclaré que l'étude révèle que le nombre de molécules d'ADN par vaccin dépasse les directives établies par l'OMS et la FDA.

Par Matthew Horwood
8 janvier 2024 13:21 Mis à jour: 8 janvier 2024 13:21

Le Dr Joseph Ladapo, administrateur de la santé publique en Floride, a émis une mise en garde contre l’utilisation des vaccins COVID-19 à ARNm en raison des préoccupations sur les liens potentiels avec le cancer. Il met notamment en avant une étude canadienne qui a révélé la présence de fragments d’ADN dans les vaccins des compagnies Pfizer et Moderna.

Le Dr Ladapo a déclaré que l’étude canadienne en pré-publication a découvert « des milliards, voire des centaines de milliards » de molécules d’ADN par dose de vaccin, ce qui dépasse les directives établies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis.

« L’intégration d’ADN présente un risque particulier et élevé pour la santé humaine et l’intégrité du génome humain, notamment le risque que l’ADN intégré dans les spermatozoïdes ou les ovules soit transmis aux descendants des personnes ayant reçu le vaccin COVID-19 à ARNm », a déclaré le Dr Ladapo dans un communiqué de presse publié le 3 janvier.

Il a également cité un rapport de la FDA de 2007 selon lequel l’intégration d’ADN pourrait théoriquement avoir un impact sur les oncogènes, c’est-à-dire les gènes qui peuvent transformer une cellule saine en cellule cancéreuse.

« Si les risques d’intégration d’ADN n’ont pas été évalués pour les vaccins COVID-19 à ARNm, ces vaccins ne sont pas appropriés pour une utilisation chez les êtres humains », a-t-il déclaré.

Le 6 décembre, le Dr Lapado a envoyé une lettre à la Food and Drug Administration (FDA) et aux Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis concernant l’évaluation de la sécurité des vaccins COVID-19 et la découverte de milliards de fragments d’ADN par dose dans les vaccins. L’ADN plasmidique est utilisé dans la fabrication des vaccins ARNm et est censé avoir un niveau inférieur au seuil fixé par les agences de réglementation de la santé avant que le produit final ne soit mis en circulation.

La FDA a répondu le 14 décembre sans apporter la moindre preuve que des évaluations de l’intégration d’ADN avaient été effectuées. La FDA s’est contentée d’indiquer des études de génotoxicité – études qui sont « des évaluations inadéquates du risque d’intégration de l’ADN », selon le Dr Lapado.

La FDA s’est déclarée « confiante dans la qualité, la sécurité et l’efficacité des vaccins COVID-19, sur la base d’une évaluation approfondie du processus de fabrication ».

ADN plasmidique
Dans son communiqué de presse, le Dr Ladapo attire l’attention sur la déclaration des auteurs de l’étude canadienne selon laquelle la présence d’ADN plasmidique dans les vaccins renforce « les inquiétudes existantes concernant la sécurité des vaccins ». L’un des auteurs de l’étude, le microbiologiste Kevin McKernan, avait déjà constaté que la quantité d’ADN dans les vaccins était potentiellement 18 à 70 fois supérieure aux limites fixées par l’Agence européenne des médicaments.

Selon Santé Canada, la présence d’ADN plasmidique résiduel dans les vaccins était connue en tant « qu’impureté liée au processus de fabrication en phase préliminaire et avant l’autorisation des vaccins COVID-19 à ARNm ».

L’agence canadienne a déclaré que, bien qu’elle n’ait pas pu examiner en détail les méthodes d’essai utilisées par le fabricant, étant donné qu’il s’agit d’informations confidentielles, « les méthodes utilisées pour mesurer les fragments d’ADN résiduels ont été validées de manière appropriée par le fabricant et évaluées comme étant adaptées à l’objectif poursuivi par Santé Canada ».

Promoteur du SV40
Le Dr Lapado a également fait part de ses préoccupations concernant l’ADN promoteur de transcription précoce du virus simien 40 (SV40) présent dans les vaccins COVID-19, affirmant qu’il pourrait présenter un « risque particulier et accru d’intégration de l’ADN dans les cellules humaines ». Il a déclaré que la réponse de la FDA à ce sujet « obscurcissait la différence entre le promoteur du SV40 et les protéines du SV40, deux éléments distincts ».

Le virus SV40 a été retiré des vaccins contre la polio à la fin des années 1950 et au début des années 1960 en raison des inquiétudes suscitées par son lien avec le cancer. Le promoteur SV40, qui utilise un petit morceau du virus simien, est présent dans les vaccins COVID-19 de Pfizer pour amplifier l’ARNm.

Santé Canada a déclaré qu’elle attendait de tous les fabricants qu’ils identifient toutes les « séquences d’ADN biologiquement fonctionnelles à l’intérieur d’un plasmide » lorsqu’ils leur soumettent des médicaments pour évaluation, mais que Pfizer n’avait pas explicitement identifié la séquence SV40. L’agence canadienne a déclaré que la séquence est « inactive, qu’elle n’a pas de rôle fonctionnel et qu’elle a été mesurée à un niveau constamment inférieur à la limite exigée par Santé Canada et d’autres organismes de réglementation internationaux », ajoutant que l’analyse risques/bénéfices « continue de justifier l’utilisation du vaccin Pfizer-BioNTech ».

Santé Canada a également rejeté les inquiétudes des scientifiques quant à la possibilité que le promoteur du SV40 provoque le cancer par inadvertance, les qualifiant de « non fondées ». L’agence a refusé de fournir à Epoch Times son évaluation des risques pour étayer sa déclaration, ainsi que des exemples d’études évaluant le risque de cancer lié à la séquence SV40 présente dans les vaccins.

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