Le dilemme des personnes non vaccinées

Par Robert W. Malone
27 novembre 2022 15:27 Mis à jour: 28 novembre 2022 13:20

Avec les récents appels à « l’amnistie de la pandémie » lancés par les groupes qui ont détruit des vies, anéantis des entreprises, fermé des écoles, supprimé nos libertés et monté les familles, les amis, les voisins les uns contre les autres, les non‑vaccinés et ceux qui parlent vrai se trouvent dans une situation délicate.

La moralité et la civilité pourraient nous amener à pardonner à ceux qui nous ont diffamés pour avoir choisi la souveraineté médicale, le non‑respect de mandats inconstitutionnels et le simple fait de remettre en question le narratif dominant, mais ce n’est pas si simple. Certains « pro‑vax » avaient peut‑être des raisons légitimes pour suivre aveuglement les décrets de santé des gouvernements, peut‑être ont‑ils été effrayés. Mais globalement la manipulation des mentalités consistait à diaboliser les personnes non vaccinées et à faire croire qu’elles constituaient le fond du problème et que leur comportement franchissait une limite impardonnable.

Récemment, un article du Los Angeles Times a fait le tour du Web. Datant du début de l’année cet article est intitulé Se moquer des antivax morts du Covid est macabre, oui, mais peut‑être nécessaire. L’URL de l’article est différente du titre, on peut y lire « why‑shouldnt‑we‑dance‑on‑the‑graves‑of‑anti‑vaxxers » [Pourquoi ne devrions‑nous pas danser sur les tombes des antivax].

Le journaliste soutient :

« Ceux qui ont délibérément passé outre l’avis médical sobre en refusant un vaccin dont on sait qu’il réduit le risque de maladie grave due au virus, y compris le risque pour les autres, et qui se retrouvent à l’hôpital ou dans la tombe peuvent être considérés comme recevant leur juste part. »

« C’est encore plus vrai pour ceux qui ont non seulement refusé le vaccin pour eux‑mêmes, mais ont publiquement préconisé que d’autres le fassent. »

« Il est devenu courant, en ligne et dans les médias sociaux, que les personnes refusant le vaccin et les défenseurs antivax deviennent la cible de moqueries après avoir contracté le Covid‑19 et surtout s’ils en meurent. »

Le journaliste va jusqu’à faire la promotion du site Web dégoûtant et haineux SorryAntivaxxer.com qui affiche les détails et les photos de « militants antivax décédés, qui ont aidé à diffuser la désinformation sur le Covid‑19 sur les médias sociaux » et ajoute : « Partagez [le lien du site] pour éviter que d’autres ne fassent la même erreur. FAITES‑VOUS VACCINER ! »

Le journaliste du Los Angeles Times salue également un collègue journaliste se réjouissant du fait que « se moquer des antivax tombés malades est devenu un peu un sport ».

Il y a eu beaucoup d’exemples de haine et d’actes méprisables envers les non‑vaccinés au cours des deux dernières années, mais se délecter de leur mort est odieux. Les chiffres et les informations sont maintenant claires : les vaccins n’ont pas fonctionné et la machine de propagande mentait. Même les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) admettent qu’il n’y a pas de différence dans les recommandations pour les vaccinés et les non‑vaccinés.

Alors, que doivent faire les non‑vaccinés ?

Tout d’abord, ne pas garder de rancune. Ensuite ne rien oublier. Enfin continuer à poser des questions.

Une des premières questions que nous devons poser, et une concession à faire de la part du camp de « l’amnistie de la pandémie », est de savoir si les personnes jeunes et en bonne santé qui meurent soudainement ont été vaccinées ou non. Cette question ne doit pas être taboue et doit faire l’objet d’un débat et d’une instruction de la part de la communauté scientifique.

Nous savons maintenant que les taux de mortalité toutes causes confondues sont en hausse, que les agences de santé normalisent maintenant le SADS (syndrome de mort subite de l’adulte) et la myocardite, tout en imputant les décès de jeunes adultes en bonne santé aux effets secondaires du Covid.

Le vaccin Covid‑19 doit devenir un facteur de trêve et de collaboration. Il n’est pas horrible de demander si une personne a été vaccinée lorsqu’elle est morte soudainement et pour des causes inconnues. La réponse nous rapprochera tous de la vérité, sauvera potentiellement des vies et nous permettra de savoir où se trouve la limite lorsque le prochain événement de propagande motivé par la peur tentera de nous diviser et de nous détruire.

Donc, aux médias haineux qui agitent un drapeau blanc, rappelons‑nous…

Nous ne célébrerons pas leur mort, nous ne leur ferons pas de mal, mais nous n’oublierons pas qu’ils l’ont fait.

Republié à partir du Substack de l’auteur.

Robert W Malone MD, MS. est un pionnier dans la recherche sur les vaccins à ARNm et à ADN. Scientifique, médecin, écrivain, podcasteur, commentateur et défenseur de la liberté d’expression.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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