Le sprinteur équatorien Alex Quiñonez tué par balle à Guayaquil

Par Epoch Times avec AFP
24 octobre 2021 06:27 Mis à jour: 27 octobre 2021 00:44

Le sprinteur équatorien Alex Quiñonez, 32 ans, médaillé de bronze du 200 m aux Mondiaux de Doha en 2019, a été tué par balle dans la nuit de vendredi à samedi à Guayaquil, au sud-ouest de l’Équateur, ont annoncé les autorités.

« Nous déplorons la perte douloureuse d’Alex Quiñonez, un père, un fils, un grand sprinteur qui a marqué le sport », a réagi sur Twitter le président équatorien Guillermo Lasso: « Qu’il repose en paix. Ceux qui prennent la vie des Équatoriens ne resteront pas impunis. Nous agirons avec force ».

Le sprinteur a été retrouvé mort vers minuit heure locale vendredi dans une banlieue de la ville portuaire de Guayaquil, après avoir été tué par balle avec un jeune homme qui était avec lui, selon une source policière.

« Le meilleur sprinteur de l’histoire de notre pays »

L’athlète n’avait pas participé au Jeux olympiques de Tokyo, où il aurait pu viser le podium, en raison d’une suspension d’un an prononcée en juillet pour plusieurs « no shows » lors de contrôles antidopage hors compétition.

« Nous avons perdu un grand sportif, une personne qui nous a fait rêver, qui nous a émus », a réagi le ministère des Sports équatorien dans un communiqué diffusé sur Twitter, le qualifiant de « meilleur sprinteur de l’histoire de notre pays ».

Des proches pleurent à côté du cercueil de l’athlète équatorien Alex Quiñonez dans un salon funéraire du sud de Guayaquil, en Équateur, le 23 octobre 2021. Photo de Fernando Méndez / AFP via Getty Images.

Le décès d’Alex Quiñonez « nous laisse avec une profonde douleur, mais son héritage en tant que plus grand sprinteur de notre histoire restera pour toujours dans nos cœurs », a aussi commenté le comité olympique équatorien.

Vague de violence en Equateur

L’Équateur est confronté à une vague de violence notamment liée au trafic de drogue qui a poussé le président Guillermo Lasso à prononcer lundi l’état d’exception pour lutter contre l’insécurité.

Le président Lasso a proclamé lundi soir ce régime spécial prévoyant la mobilisation dans les rues des militaires pour lutter contre l’insécurité, ceci pour une durée d’au moins 60 jours.


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