Les avocats nigérians sont les derniers à poursuivre le régime chinois pour la propagation du virus du PCC

Par Frank Fang
28 avril 2020 14:48 Mis à jour: 28 avril 2020 14:48

Un groupe d’avocats nigérians a engagé une procédure judiciaire contre Pékin au sujet de la propagation du virus du PCC*.

Les avocats demandent 200 milliards de dollars de compensation pour « la perte de vies, l’étranglement économique, les traumatismes, les difficultés, la désorientation sociale, la torture mentale et la perturbation de la vie quotidienne normale de la population nigériane », selon une déclaration du professeur Epiphany Azinge, citée par plusieurs médias nigérians.

M. Azinge, membre du tribunal d’arbitrage du Secrétariat du Commonwealth basé à Londres et ancien directeur général de l’Institut nigérian des hautes études juridiques, défend la poursuite en justice par l’intermédiaire de son cabinet d’avocats Azinge and Azinge. Le Nigeria est une ancienne colonie britannique et fait maintenant partie du Commonwealth.

Le virus du PCC (Parti communiste chinois), communément appelé le nouveau coronavirus, est originaire de la ville de Wuhan, dans le centre de la Chine. Depuis, le virus s’est propagé dans plus de 200 pays et territoires, causant plus de 54 800 décès rien qu’aux États-Unis.

Nigeria

Selon les données recueillies par l’université Johns Hopkins, il y a à ce jour au moins 1 273 cas confirmés du virus au Nigeria, et 40 décès liés au covid-19, la maladie causée par le virus.

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Selon le Daily Post, les avocats ont terminé les procédures judiciaires pour l’action collective contre Pékin.

« L’équipe d’experts juridiques a prévu une ligne d’action en deux phases : d’abord avec la haute cour fédérale du Nigeria et ensuite pour persuader le gouvernement de la République fédérale du Nigeria d’engager une action d’État contre la République populaire de Chine devant la Cour internationale de justice de La Haye », ajoute la déclaration.

Le Nigeria, pays de l’OPEP, est l’un des plus grands exportateurs de pétrole au monde. La récente chute des prix du pétrole dans le contexte de la pandémie mondiale a porté préjudice à l’économie nigériane.

« L’économie du Nigeria est menacée par le double choc provoqué par la pandémie covid-19 et la chute brutale des prix internationaux du pétrole qui en découle », a déclaré Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), dans un communiqué publié le 7 avril.

Le FMI a prévu que le PIB du Nigeria diminuerait cette année de 3,4 %.

Le virus du PCC a également dévasté l’industrie aéronautique du Nigeria. Selon un communiqué de presse publié le 2 avril par l’Association internationale du transport aérien (IATA), les compagnies aériennes nigérianes ont enregistré 3,5 millions de passagers de moins que l’année dernière, ce qui a entraîné une perte de revenus de 760 millions de dollars, mettant en péril 91 380 emplois et 650 millions de dollars de contribution à l’économie locale.

Après la pandémie, le Nigeria a sollicité plus de 7 milliards de dollars de fonds d’urgence auprès de prêteurs internationaux, dont le FMI, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.

Le 30 mars, le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a placé trois États, Lagos, Ogun et le territoire de la capitale fédérale, sous contrôle afin d’empêcher la propagation du virus. Depuis lors, les médias locaux ont rapporté que la population réclame à grands cris de la nourriture, faute de revenus suffisants.

Autres poursuites

Aux États-Unis, les procureurs généraux du Missouri et du Mississippi ont engagé des poursuites contre le régime chinois pour avoir dissimulé les dangers engendrés par le virus, tandis que des cabinets d’avocats américains ont lancé plusieurs actions collectives.

Le régime chinois a d’abord dissimulé l’apparition du virus, notamment en réduisant au silence huit médecins qui, fin décembre, ont utilisé les médias sociaux chinois pour avertir la population au sujet d’une nouvelle forme de pneumonie.

De nombreux législateurs américains ont critiqué la Chine pour son manque de transparence quant à l’apparition du virus, certains proposent des projets de loi visant à tenir Pékin responsable de la propagation du virus, notamment en supprimant une protection juridique prévue par la loi sur les immunités souveraines étrangères (Foreign Sovereign Immunities Act, FSIA) qui protège les pays contre les poursuites judiciaires aux États-Unis.

En Italie, l’association locale à but non lucratif ONEurope Onlus, un groupe de défense qui aide à intégrer les étrangers et les immigrants dans un nouveau pays, est à l’origine d’une action collective locale qui vise à porter Pékin devant les tribunaux locaux et internationaux, afin d’obtenir une compensation pour les dommages causés par le virus.

L’Italie est l’un des pays les plus durement touchés par le virus, avec près de 27 000 décès et plus de 199 000 infections au moment où nous écrivons ces lignes.

Toujours en Italie, l’association locale de consommateurs Codacons travaille actuellement avec le cabinet d’avocats américain Kenneth B. Moll pour évaluer une éventuelle action collective contre la Chine, selon une déclaration du 23 avril.

Selon le journal local Il Sole 24 Ore, l’hôtel De La Poste, une station de ski située dans la chaîne de montagnes des Dolomites, dans le nord-est de l’Italie, a récemment déposé une plainte auprès d’un tribunal local, pour demander au ministère chinois de la santé de l’indemniser pour la perte de ses activités.

Début avril, Arab News a rapporté que l’avocat égyptien Mohamed Talaat intentait un procès contre l’ambassade de Chine au Caire, réclamant 10 000 milliards de dollars de dommages et intérêts provoqués par le virus en Égypte.

Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti Communiste Chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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