Les collaborateurs de Joe Biden organisent une veillée à la Maison-Blanche pour demander un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas

Ils ont demandé au président Joe Biden d'exiger un cessez-le-feu, la libération des otages et une aide humanitaire pour Gaza.

Par Caden Pearson
18 décembre 2023 18:55 Mis à jour: 18 décembre 2023 18:55

Un groupe d’employés de l’administration Biden a organisé une veillée devant la Maison-Blanche mercredi soir, appelant à un cessez-le-feu dans le conflit entre Israël et le Hamas.

La veillée, organisée par un groupe interconfessionnel composé de personnes nommées à des postes politiques, de membres de l’administration et de fonctionnaires, arborait une banderole sur laquelle on pouvait lire « Président Biden, votre personnel exige un cessez-le-feu », et ce qui semblait être des bougies disposées de manière à écrire « cessez-le-feu ».

Le groupe s’est tenu devant la Maison-Blanche, dissimulant leur visage derrière des masques, des lunettes, des casquettes, des sweats à capuche, des foulards classiques et des keffiehs palestiniens — un foulard noir et blanc à carreaux devenu le symbole de la cause palestinienne.

Ils demandent notamment au président Joe Biden et aux membres de son cabinet d’exiger un cessez-le-feu et une désescalade du conflit, la libération des otages, bien que leur déclaration ne mentionne pas le Hamas, le « rétablissement de l’eau, du carburant, de l’électricité » et autres services, et l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.

« Le peuple américain et des institutions respectées comme les Nations unies plaident pour un cessez-le-feu, mais cette administration n’a pas encore prêté l’oreille », peut-on lire dans leur déclaration. « Nous demandons au président Biden et aux membres de son cabinet de prendre la parole et d’appeler à un cessez-le-feu permanent, à la libération de tous les otages et à une désescalade immédiate. »

Josh Paul, ancien fonctionnaire du département d’État qui a démissionné à la mi-octobre en raison de son opposition à la gestion du conflit par l’administration, a fait une déclaration au nom du groupe qui s’est rassemblé devant la Maison-Blanche. Cette déclaration a été partagée par un correspondant de NBC à la Maison-Blanche sur X.

M. Paul a exprimé l’horreur du groupe face au massacre perpétré par le groupe terroriste du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre et face à « la réponse disproportionnée du gouvernement israélien ». Il a accusé l’armée israélienne d’avoir tué « sans discernement » des « milliers de civils palestiniens innocents à Gaza et d’en avoir déplacé plus d’un million d’autres ».

Plus de 800 membres du groupe ont signé une lettre adressée au président, au vice-président et aux membres du cabinet pour demander un cessez-le-feu et une désescalade.

Plus de 18.000 civils ont été tués au cours de la campagne militaire israélienne, selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne fait pas de distinction entre les civils et les terroristes du Hamas. Le conflit israélien cherche à détruire le Hamas à la suite de son attaque menée le 7 octobre, qui a tué plus de 1200 Israéliens et pris 240 personnes en otage, dont 100 ont été libérées au cours d’une trêve qui a duré sept jours.

« Le cessez-le-feu temporaire a pris fin il y a 13 jours et nous avons été horrifiés de constater la reprise généralisée des tueries, des déplacements de population et des bombardements de civils palestiniens à Gaza. Une pause temporaire dans cette violence n’a jamais été suffisante. Nous devons agir de toute urgence pour sauver autant de vies que possible et parvenir à un accord de cessez-le-feu immédiat et permanent ainsi qu’au retour de tous les otages », peut-on lire dans leur déclaration.

L’action du groupe intervient un jour après le vote par l’Assemblée générale des Nations unies d’une résolution appelant à un cessez-le-feu, lorsque le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a invoqué l’article 99 de la Charte des Nations unies, réservé aux crises qui menacent la paix et la sécurité internationales, pour obliger le Conseil de sécurité à se pencher sur le conflit entre Israël et le Hamas.

Avant le vote de l’Assemblée générale des Nations unies, l’ambassadeur israélien à l’ONU, Gilad Erdan, a souligné la position de son pays qui considère qu’un cessez-le-feu n’est possible que si le Hamas libère l’ensemble des 240 otages capturés le 7 octobre.

« Dites au Hamas de déposer les armes, de se rendre et de nous rendre nos otages », a déclaré M. Erdan à la tribune des Nations unies mardi. « Ainsi, nous obtiendrons un cessez-le-feu complet qui durera éternellement. »

Un cessez-le-feu avant que cette condition ne soit remplie ne reviendrait qu’à « assurer la survie du Hamas », selon M. Erdan, qui a souligné que le groupe terroriste était « déterminé à anéantir Israël et les juifs ».

« Le Hamas a violé des femmes, commis des actes odieux de violence sexuelle, pris des femmes et des jeunes filles en otage et refuse non seulement de les libérer, mais aussi de permettre à la Croix-Rouge de leur rendre visite », a déclaré M. Erdan.

« Il n’y a pas de crimes de guerre plus odieux que les atrocités commises par le Hamas, et ceux qui soutiennent cette résolution donnent un passe-droit aux terroristes », a-t-il ajouté.

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