« L’islamisme veut détruire les juifs, les chrétiens, l’Occident, la démocratie, et nos valeurs universelles », déclare Manuel Valls

Par Emmanuelle Bourdy
9 février 2024 15:49 Mis à jour: 9 février 2024 16:13

Ce jeudi, au lendemain de l’hommage rendu aux victimes françaises du Hamas, l’ancien Premier ministre Manuel Valls a rappelé les objectifs macabres de l’islamisme, faisant un parallèle entre les attaques perpétrées en France et celles commises le 7 octobre dernier en Israël.

Dans La Grande interview Europe 1-CNews, Manuel Valls est revenu sur la cérémonie d’hommage aux 42 victimes françaises des attaques du 7 octobre. Il a également indiqué sans détours que, malgré un contexte différent par rapport à Israël, la France faisait face à la même « menace », celle de l’islamisme et du djihadisme, dont l’objectif est de « détruire les juifs, les chrétiens, l’Occident, la démocratie et nos valeurs universelles ».

« Il ne faut pas avoir peur de désigner l’ennemi »

« En Israël, en Europe, en France, nous faisons face – évidemment avec des nuances, des contextes différents – mais à la même menace : celle de l’islamisme, du djihadisme, de l’islam politique, qui a fait d’ailleurs de l’Europe et des communautés arabo-musulmanes issues de l’immigration, l’objectif principal pour créer les conditions d’une sécession de fractures au sein de nos sociétés », a expliqué Manuel Valls, soulignant qu’il s’agit du « même ennemi ».

« Et une démocratie comme Israël est confrontée, comme nous, à cette menace qui vise à la détruire », a poursuivi Manuel Valls, qui était à la tête du gouvernement lors des attentats du 13 novembre 2015. Il a ajouté que « l’islamisme veut détruire non seulement les juifs, mais les chrétiens, l’Occident, la démocratie, nos valeurs universelles ». « Islamisme », un mot qui n’a pas été prononcé par le président de la République Emmanuel Macron dans la cour d’honneur des Invalides à Paris ce mercredi, a souligné Sonia Mabrouk au passage. L’ancien Premier ministre de François Hollande estime quant à lui qu’il « ne faut pas avoir peur de désigner l’ennemi », sachant que « nos compatriotes sont d’une très grande lucidité ».

Il distingue deux types d’antisémitisme

Rappelant que « nous vivons depuis près de 10 ans avec ces actes terroristes », Manuel Valls considère que la menace est belle et bien « devant nous ». « C’est une des menaces les plus lourdes que nous ayons à affronter, elle est existentielle parce qu’il ne s’agit pas d’une menace extérieure seulement, il s’agit d’une menace qui vient de notre propre sein, de Français, de nos quartiers », a-t-il signifié.

Cette menace, qui en plus d’être « très lourde », accompagne cette « haine des juifs », cette « haine d’Israël », et « il faut insister davantage sur ces dangers », a-t-il martelé. Même s’il y a toujours eu, selon Manuel Valls – cet « antisémitisme traditionnel d’extrême-droite » qui ne peut pas être « excusé » et qu’il faut « toujours combattre » – il y a aussi cette « haine des juifs et d’Israël, qu’on retrouve essentiellement dans le monde arabo-musulman, avec l’accompagnement des idiots utiles d’une partie de la gauche et du wokisme, qui aujourd’hui inonde les universités américaines ou européennes », a-t-il conclu dans La Grande interview.

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