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Lyon: il saute de son fauteuil roulant pour réanimer un jeune homme gisant au sol

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Photo: Pixabay

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Durée de lecture: 3 Min.

Ce vendredi 26 mai à Lyon (Rhône), Olivier Plattard n’a pas hésité à sauter de son fauteuil roulant pour secourir un homme inanimé sur le sol.
Le quadragénaire a expliqué à nos confrères de BFMTV avoir agi « en tant que citoyen » lorsqu’il a sauté de son fauteuil roulant pour pratiquer un massage cardiaque à un homme gisant au sol. Il a toutefois confié avoir gardé des séquelles de cette intervention musclée.
« Personne ne m’a demandé si j’avais besoin d’aide »
Il était environ 22 h 30 et Olivier rentrait d’un dîner lorsqu’il a vu cet homme au sol. « J’avais déjà fait un bon bout de chemin, j’étais fatigué mais j’arrivais près de chez moi, à hauteur du métro Garibaldi », explique-t-il. C’est à ce moment-là qu’il a aperçu un jeune homme, allongé sur le trottoir. « J’ai dû attendre que le feu passe au rouge, pour traverser », poursuit-il.

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En pinçant sa main, Olivier a remarqué que le jeune homme n’avait aucune réaction et que son cœur ne battait pas. « J’ai mis tout de suite les freins et j’ai plongé de mon fauteuil en me réceptionnant sur les mains pour me mettre à genoux et commencer le massage cardiaque », souligne-t-il au Progrès, précisant avoir contacté les secours. Le Lyonnais indique encore que plusieurs personnes sont passées près de lui mais aucune d’entre elles n’a demandé s’il avait besoin d’aide. Lorsque les secours sont arrivés, la victime a été prise en charge, puis transportée à l’hôpital, son pronostic vital étant engagé.
Il a agi « en tant que citoyen »
Depuis cet épisode, Olivier souffre de séquelles. Ayant fait un effort « extrêmement intense et imprévu » durant dix minutes, il a désormais des difficultés à lever les bras. Selon lui, la formation aux premiers secours devrait être « obligatoire, gratuite et ouverte à tous, personnes en situation de handicap incluses ». Il considère d’ailleurs que l’on peut tous « apporter à notre niveau un geste ».
« J’étais seul au monde dans la troisième ville de France à 22 h 30 et je trouve cela profondément choquant », a-t-il conclu, dépité.