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Marine Le Pen riposte à Emmanuel Macron : « Il viole le texte et l’esprit de la constitution française »

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Photo: MIGUEL MEDINA/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Marine Le Pen rejoint samedi son allié Matteo Salvini à Milan, avec dix autres partis, pour un sommet souverainiste de « l’alternance » à l’Union européenne. À cette occasion, elle a répondu au président français attaquant hier le RN et son bilan politique « catastrophique ».
Lors d’une conférence de presse samedi 18 mai à Milan, la cheffe de file du Rassemblement national s’est attaqué à Emmanuel Macron pour son implication personnelle dans la campagne pour les Européennes.
« Je suis obligée de rappeler au président que son rôle est encadré par la Constitution » a-t-elle déclaré, avant de fustiger le « comportement anti-républicain » d’Emmanuel Macron. « Il viole le texte et l’esprit de la constitution française » a-t-elle encore ajouté.

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Une rencontre des souverainistes européens : « L’Europe n’est forte que de nations fortes »
À une semaine des élections européennes, douze partis souverainistes se réunissent place du Dôme dans la capitale lombarde, fief de M. Salvini, dont la moitié représentés par leurs chefs. Le chef de la Ligue a lancé un appel le 8 avril à unir les « forces patriotiques et conservatrices » en vue d’une Europe avec « moins d’immigration » et s’attaquant « au terrorisme et à l’islamisation ».
« L’Europe n’est forte que de nations fortes », plaide la cheffe du RN, qui prône comme M. Salvini une « Europe des nations et des coopérations » au lieu du « bunker » de l’Union européenne fédéraliste. L’enjeu est de devenir la troisième force au Parlement de Strasbourg, une place que convoitent aussi les libéraux de l’ALDE, où pourraient siéger les élus français pro-Macron.
A noter l’absence à Milan, du Premier ministre national-conservateur hongrois Viktor Orban, qui a promis à Matteo Salvini d’engager une « coopération » après les élections mais refuse toute « alliance » avec Marine Le Pen, ainsi que le PiS polonais, malgré un déplacement de M. Salvini à Varsovie en janvier.
La cheffe du RN peine en effet à séduire certains partis souverainistes en raison de son programme économique ou de sa proximité avec la Russie, qui passe mal dans les anciens pays communistes.