Metz : ivre, elle avait tenté d’étrangler son garçon de 17 mois en pleine rue, elle écope de deux ans de prison dont un avec sursis

Par Emmanuelle Bourdy
6 mai 2021 04:52 Mis à jour: 10 mai 2021 06:40

Ce vendredi 30 avril à Metz, une mère de famille sous l’emprise de l’alcool, a tenté d’étrangler son garçon de 17 mois. Elle a immédiatement été interpellée. À l’issue de son jugement en comparution immédiate qui s’est déroulé ce lundi 3 mai, elle a été condamnée pour violences sur son enfant.

Un garçon âgé de 17 mois qui se trouvait dans sa poussette a été violenté brutalement par sa mère, rue aux Arènes, en plein centre-ville de Metz. Les faits se sont produits ce vendredi 30 avril dans l’après-midi, a rapporté Le Républicain lorrain. Inquiets pour l’enfant, des passants qui assistaient à la scène ont alerté la police en appelant le 17.

Heureusement, les forces de l’ordre sont arrivées à temps. La femme de 33 ans, résidant à Homécourt, venait d’asséner plusieurs coups à son enfant, tentant même de l’étrangler. Déjà connue défavorablement des services de police pour des faits de violence et de toxicomanie, la trentenaire a été interpellée puis emmenée au commissariat de Metz.

Ivre, la mère de l’enfant a d’abord été placée en cellule de dégrisement, puis écrouée à la maison d’arrêt de Metz. Son taux d’alcoolémie indiquait encore 0,6 mg/l d’air expiré, plus de deux heures après son interpellation, ont encore précisé nos confrères. Elle a alors reconnu s’être emportée, sans avoir voulu porter atteinte à son enfant.

Quant au petit garçon de 17 mois, il a été transporté aux urgences pédiatriques, le vendredi même. L’examen du médecin légiste de l’unité médico-judiciaire réalisé par la suite, a révélé que l’enfant portait des marques au niveau du cou, ainsi que des rougeurs sur la joue. Le quotidien régional a également précisé qu’il avait ensuite fait l’objet d’une ordonnance de placement.

Jugée en comparution immédiate ce lundi 3 mai, la mise en cause a exprimé ses regrets sincères lors de son audience, selon son avocate, ainsi que le relate France Bleu. Le juge a dû cependant insister auprès d’elle pour qu’elle reconnaisse pleinement les violences commises sur son fils.

On apprend encore par France Bleu que, bien que n’étant pas alcoolique, la femme avait bu trois verres de whisky juste avant son accès de violence vendredi dernier. Mère de trois autres enfants, tous placés chez sa mère en raison de carences éducatives, elle n’aurait visiblement jamais commis d’autres actes de violences auparavant.

Lors de son jugement, la mère de famille a été condamnée à deux ans de prison dont un an avec sursis, sans mandat de dépôt, avec possibilité d’un aménagement de peine, stipule encore France Bleu. Même si le tribunal n’a pas opté pour la déchéance de ses droits parentaux, la femme devra néanmoins être suivie quant à sa consommation d’alcool. Son avocate a d’ailleurs déclaré que sa cliente n’était pas la mère complètement indigne que l’on pourrait croire, mais qu’ « elle apprend à être mère ». D’ailleurs, « elle collabore activement avec les services sociaux », a signifié l’avocate.

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