Coronavirus : le Pentagone fournira des logements de quarantaine aux citoyens américains qui rentrent aux États-Unis

Par Epoch Times
2 février 2020 21:09 Mis à jour: 2 février 2020 21:09

Le nouveau coronavirus 2019 (2019-nCov), ou coronavirus de Wuhan, s’est propagé de la Chine à plus de 20 pays, dont la France, les États-Unis et le Japon.

Les mises à jour suivantes datent du 1er février. Cliquez ici pour les mises à jour du 2 février.

Le Pentagone fournira des logements de quarantaine aux citoyens américains revenant de Chine

Le Pentagone a déclaré qu’il fournirait un hébergement aux Américains qui arrivent de l’étranger et qui pourraient être sujets à des mesures de quarantaine.

Hier, l’administration Trump a annoncé que les citoyens américains qui ont voyagé au cours des deux dernières semaines à Hubei – la province chinoise abritant l’épicentre de la maladie de Wuhan – seront soumis à une quarantaine obligatoire pouvant aller jusqu’à 14 jours.

En outre, les Américains qui ont visité d’autres régions de la Chine continentale seront soumis à un contrôle sanitaire spécial à leur retour, suivi d’une « auto-quarantaine contrôlée » pouvant aller jusqu’à 14 jours.

Le secrétaire à la défense Mark Esper a approuvé une demande d’aide du département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis (DSSS) pour aider à loger 1 000 personnes qui pourraient être mises en quarantaine à leur arrivée de l’étranger, a écrit Jonathan Rath Hoffman, assistant du secrétaire à la défense pour les affaires publiques, sur Twitter.

Quatre installations militaires – deux en Californie, une au Colorado et une au Texas – ont été identifiées pour l’hébergement. Le DSSS sera responsable d’offrir tous les soins requis et le transport des personnes mises en quarantaine.

« Le personnel du Département de la Défense ne sera pas en contact direct avec les personnes évacuées et celles-ci ne pourront être logées à aucun autre endroit que celui qui leur a été attribué », a déclaré M. Hoffman.

Les États-Unis confirment un 8e cas de coronavirus à Boston

Les autorités sanitaires américaines ont confirmé un huitième cas de nouveau coronavirus aux États-Unis.

Le virus a été détecté chez un homme d’une vingtaine d’années de Boston qui s’est récemment rendu à Wuhan, la ville du centre de la Chine où l’épidémie a débuté, a annoncé le ministère de la Santé du Massachusetts dans un communiqué de presse le 1er février.

Les responsables de la Santé ont ensuite confirmé qu’il était étudiant à l’université du Massachusetts. Depuis le 29 janvier, il s’est isolé dans sa maison située à l’extérieur du campus, après s’être plaint de symptômes de type grippal.

Pour en savoir plus, cliquez ici (en anglais).

Les excréments pourraient être un risque caché de propagation du virus

Le nouveau coronavirus a été détecté dans les matières fécales du premier cas confirmé aux États-Unis, et cette découverte pourrait indiquer un risque caché de propagation du virus.

« Il n’est pas seulement excrété dans les sécrétions respiratoires, il est également sécrété dans les selles », a déclaré Scott Lindquist, l’épidémiologiste d’État pour les maladies infectieuses au ministère de la Santé de l’État de Washington, lors d’une conférence téléphonique vendredi, selon Bloomberg.

M. Fang Li, professeur associé de sciences vétérinaires et biomédicales à l’université du Minnesota, a déclaré que les virus du SRAS et de Wuhan s’attachent aux mêmes récepteurs de protéines, qui sont présents dans les poumons et les intestins.

John Nicholls, professeur de pathologie clinique à l’université de Hong Kong, a déclaré que les matières fécales « seraient un endroit très probable où pourrait se faire la transmission », a rapporté Bloomberg.

« S’il utilise le même récepteur que pour le SRAS, je ne vois pas pourquoi il ne se répliquerait pas dans l’intestin », a-t-il déclaré.

Environ 10 à 20 % des patients atteints du SRAS avaient eu la diarrhée, selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis (CCPM). La diarrhée avait été à l’origine d’une importante propagation de ce coronavirus dans un complexe de Hong Kong. Le CCPM a déclaré que les coronavirus se propagent le plus souvent à travers l’air par la toux et les éternuements ou par contact personnel rapproché. Dans de rares cas, les virus se propagent par contamination fécale.

Une touriste portant un masque médical se promène dans une rue de Moscou le 29 janvier 2020. (Alexander Nemenov/AFP via Getty Images)

La Russie commencera les évacuations de la province de Hubei

Les forces aérospatiales russes seront mises à contribution prochainement pour évacuer les citoyens russes de la province de Hubei, où le coronavirus a d’abord fait son apparition, a déclaré aux journalistes samedi le porte-parole du gouvernement, Dmitri Peskov.

Le président Vladimir Poutine a ordonné l’implication des forces, qui commenceront à évacuer les citoyens le 1er février, selon M. Peskov, a rapporté l’agence de presse russe TASS.

Quelque 341 citoyens russes se trouvent dans la province, dont 300 à Wuhan. Aucun Russe dans la province de Hubei n’a le nouveau coronavirus, ont déclaré les responsables russes.

Les premiers cas de coronavirus en Russie ont été confirmés vendredi. Les deux ressortissants chinois ont été isolés et sont surveillés de près.

L’OMS met en garde contre d’éventuelles éclosions en dehors de la Chine

Les gouvernements du monde entier devraient se préparer à contrôler les épidémies de coronavirus sur leur territoire, a déclaré un responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Les pays doivent se préparer à d’éventuelles importations afin d’identifier les cas le plus tôt possible et être prêts à lutter contre une épidémie nationale, si cela se produit », a déclaré Gauden Galea, représentant de l’OMS, à l’Associated Press à Pékin samedi.

L’agence de santé a déclaré en début de semaine une urgence sanitaire mondiale, ce qui a « fait basculer » l’attitude prudente adoptée précédemment, qui consistait à recommander aux gouvernements de se préparer à la possibilité que le virus se propage, a déclaré M. Galea.

Le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Ghebreyesus, a déclaré en annonçant l’épidémie que la « plus grande préoccupation de l'[OMS] est la possibilité que le virus se propage à des pays dont les systèmes de santé sont plus faibles et qui sont mal préparés à y faire face ».

L’Australie confirme deux autres cas

L’Australie a confirmé les 11e et 12e cas de coronavirus dans le pays en fin d’après-midi samedi, heure locale. Il s’agit des premiers cas dans l’État d’Australie-Méridionale.

L’homme et la femme, un couple, sont tous deux âgés de 60 ans et sont rentrés récemment de Wuhan, l’épicentre de l’épidémie.

Le couple a contacté les autorités après avoir suspecté qu’ils étaient malades. Ils ont également pris des précautions pour s’isoler et se préparent maintenant à être admis dans un hôpital, selon l’entreprise américaine de média News Corp.

Le média News Corp a également signalé qu’une autre personne ayant été en contact avec le couple a été testée pour le coronavirus, et sont en attente des résultats. La troisième personne s’est également mise en isolement.

Les États-Unis confirment un 7e cas

Un septième cas du nouveau coronavirus a été confirmé aux États-Unis.

Le patient de sexe masculin vit dans le comté de Santa Clara, en Californie. Le cas est le troisième en Californie mais le premier dans le comté de Santa Clara et la région de la Baie.

L’homme s’est rendu à Wuhan, l’épicentre du virus, et est tombé malade après être rentré chez lui, a déclaré la Dre Sara Cody, responsable de la Santé du comté, aux journalistes lors d’une conférence de presse.

« Depuis qu’il est rentré dans le comté, il s’est isolé chez lui et n’a pas quitté sa maison du tout, sauf pour se faire soigner. Il a été vu dans une clinique et un hôpital locaux, mais n’a jamais été suffisamment malade pour être hospitalisé », a déclaré la Dre Cody. Les responsables américains ont déclaré vendredi que le coronavirus était officiellement une urgence de santé publique dans le pays, annonçant des mesures de contrôle des ressortissants étrangers qui se sont rendus récemment en Chine continentale.

Pour en savoir plus, cliquez ici. (en anglais)

En Australie, Qantas Airlines suspend ses vols vers la Chine

Qantas Airlines a déclaré qu’elle suspendait ses vols vers la Chine continentale, la dernière compagnie aérienne à avoir restreint ses voyages en raison de l’épidémie de coronavirus.

La compagnie assure généralement des vols de Sydney à Pékin et de Sydney à Shanghai. Ces vols seront suspendus du 9 février au 29 mars.

« Cela fait suite aux restrictions d’entrée imposées par des pays tels que Singapour et les États-Unis, qui ont un impact sur le mouvement des équipages du réseau de Qantas International », a déclaré la compagnie.

« Ces restrictions d’entrée posent des problèmes logistiques importants pour les équipages qui travaillent sur les services de la Chine continentale, ce qui conduit à la nécessité de suspendre temporairement ces vols. »

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Le Royaume-Uni retire une partie de son personnel de l’ambassade de Chine

Certains membres du personnel doivent quitter l’ambassade et les consulats de Grande-Bretagne en Chine en raison du coronavirus, a déclaré samedi le gouvernement britannique.

« Au 31 janvier, certains membres du personnel et des personnes à charge de l’ambassade et des consulats britanniques sont évacués de Chine. Le personnel essentiel nécessaire pour poursuivre le travail critique restera », peut-on lire dans la déclaration, selon Reuters.

« Dans le cas où la situation se détériorerait davantage, la capacité de l’ambassade et des consulats britanniques à fournir une assistance aux ressortissants britanniques de Chine pourrait être limitée. »

Australie : « Interdiction de voyager » en Chine

Samedi, les Australiens ont été avertis d’éviter de se rendre en Chine, car le Premier ministre du pays, Scott Morrison, a annoncé que les voyageurs qui ont quitté la Chine ou qui y sont passés se verront refuser l’entrée.

L’exception concernera les citoyens australiens, les résidents permanents et les membres de leur famille immédiate. Toutefois, tous les voyageurs de ce groupe devront s’isoler pendant 14 jours.

« À partir du 1er février, si vous venez de Chine continentale, vous devrez vous isoler pendant 14 jours », a déclaré M. Morrison. « Pour toute personne autre que les citoyens australiens, les résidents australiens, les personnes à charge, les tuteurs légaux ou les conjoints, vous ne serez pas autorisés à entrer en Australie. »

L’avertissement d’éviter tout voyage en Chine provient du ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce, qui a relevé ses mises en garde à l’attention des voyageurs australiens au niveau 4, consistant à « ne pas voyager », pour l’ensemble du territoire de la Chine continentale.

Les États-Unis ont annoncé des mesures similaires vendredi et ont également relevé leur niveau d’alerte au niveau 4, c’est-à-dire l’alerte la plus élevée possible de « ne pas voyager » en Chine.

Apple ferme tous ses magasins en Chine

Apple a déclaré samedi qu’elle fermerait tous ses magasins officiels et ses bureaux d’entreprise en Chine continentale jusqu’au 9 février, car les craintes concernant l’épidémie de coronavirus se sont accrues.

« Par mesure de précaution et sur la base des derniers conseils des principaux experts en matière de santé, nous allons fermer tous nos bureaux, magasins et points de service en Chine continentale jusqu’au 9 février », a déclaré Apple dans un communiqué. La société a déclaré qu’elle se réjouirait de rouvrir les magasins « dès que possible ».

Au début de la semaine, Apple a fermé trois magasins en Chine en raison des inquiétudes concernant la propagation du virus.

Elle se joint à une poignée de détaillants étrangers, dont Starbucks et McDonald’s, qui ferment temporairement des vitrines par mesure de précaution.

De nombreuses autres entreprises ont demandé à leurs employés en Chine de travailler à domicile et de cesser leurs voyages d’affaires non essentiels au cours de la première semaine de février.

Air New Zealand suspend ses vols vers Shanghai

Air New Zealand a annoncé samedi qu’elle suspendait ses vols Auckland-Shanghai du 9 février au 29 mars.

Le responsable de l’intégrité et des normes opérationnelles de la compagnie, le capitaine David Morgan, a déclaré que cette décision était due à « la conséquence potentielle des interdictions de voyage international sur la logistique des équipages », a rapporté le service de presse néo-zélandais News Hub.

« Nos équipes mettent actuellement en place d’autres options de voyage pour les clients touchés par la suspension, et ils seront contactés directement au cours de la semaine prochaine », a ajouté M. Morgan.

La Nouvelle-Zélande a émis un avertissement de « ne pas voyager » pour la province chinoise du Hubei, qui abrite la ville de Wuhan, l’épicentre de l’épidémie de coronavirus.

La Thaïlande confirme un premier cas de transmission entre humains

Le premier cas de transmission interhumaine du coronavirus en Thaïlande a été observé chez un chauffeur de taxi thaïlandais, ont déclaré les responsables de la Santé selon le quotidien Bangkok Post.

« Le Thaïlandais qui a été infecté n’a pas d’antécédents de voyage en Chine, et il est probable qu’il ait été infecté par un voyageur malade venant de Chine », a déclaré Tanarak Pipat, directeur général adjoint du Département du contrôle des maladies, selon le Bangkok Post.

Les cas antérieurs de ce nouveau coronavirus en Thaïlande avaient impliqué des touristes chinois ou des Thaïlandais ayant voyagé en Chine.

L’annonce a été faite alors qu’un des plus grands médecins américains spécialisés dans les maladies infectieuses a déclaré qu’il n’y avait « aucun doute » que le virus puisse se propager sans symptômes.

Un homme, portant un masque, pousse un vélo de partage avec des marchandises en traversant une rue à Pékin le 1er février 2020. (Wang Zhao/AFP via Getty Images)

Des Indiens en provenance de Wuhan emmenés dans un centre de quarantaine

Un groupe de 324 Indiens arrivés par un vol d’Air India à l’aéroport de Delhi samedi matin a été mis en quarantaine.

L’agence de presse indienne ANI rapporte que le groupe a été emmené au camp Chhawla de la police des frontières indo-tibétaine (ITBP) à Manesar, où ils seront maintenus en isolement pendant 14 jours sous observation médicale.

Selon le quotidien indien Economic Times, les autorités chinoises ont interdit à six Indiens de prendre l’avion pour Delhi, estimant qu’ils souffraient de fortes fièvres.

Le journal rapporte qu’un autre vol devrait quitter Delhi aujourd’hui vers 12 h 50, heure locale, pour évacuer les Indiens de Wuhan.

L’Inde a confirmé vendredi matin son premier, et jusqu’à présent, unique cas de coronavirus, qui concernait un étudiant du Kerala ayant étudié à l’université de Wuhan. L’étudiant est dans un état stable et est maintenu dans une salle d’isolement d’un hôpital.

L’aéroport d’Erbil au Kurdistan refuse l’entrée à trois Chinois

L’aéroport international d’Erbil, situé dans la région semi-autonome du Kurdistan irakien, a refusé l’entrée à trois citoyens chinois en raison des craintes liées à l’épidémie de coronavirus en Chine, ont déclaré les autorités samedi.

Les trois passagers ont été renvoyés à Dubaï, d’où ils avaient pris l’avion pour Erbil, selon un communiqué de l’autorité aéroportuaire du Kurdistan.

Plusieurs pays ont renforcé les restrictions de voyage vendredi, un jour après que l’Organisation mondiale de la santé eut déclaré une urgence sanitaire mondiale.

L’aéroport international de Bassora en Irak a déclaré vendredi qu’il refusait l’entrée aux passagers de toute nationalité se rendant en Irak depuis la Chine.

Cliquez ici pour les mises à jour du 31 janvier (en anglais).

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