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Mort de Nahel: des Marseillais aident les pompiers à éteindre les feux

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Photo: PHILIPPE LOPEZ/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

À Marseille, la nuit a été particulièrement agitée, avec de nombreux incidents et des incendies. Ces violences font suite au rassemblement qui s’est tenu dans la cité phocéenne en mémoire de Nahel, tué par un policier à Nanterre. Mais ces incendies ont également été ponctués de moments de soutien envers les soldats du feu.
Dans la nuit du 29 au 30 juin, les sapeurs-pompiers de la cité phocéenne ont été bien occupés. « Cette nuit ont eu lieu des débordements et des violences absolument inacceptables », a dénoncé ce vendredi 30 juin au matin le maire de Marseille Benoît Payan. Il a évoqué 156 feux de poubelles, « des dizaines de commerces abîmés, pour certains vandalisés et pillés », ainsi que 14 voitures brûlées.
« Les vrais français sont aux côtés des pompiers, pas aux côtés des casseurs »
Mais au milieu de ce chaos, certains Marseillais ont aidé les pompiers à éteindre les feux. Sur Twitter, une vidéo de leur bonne action a largement circulé. Ces bons Samaritains ont d’ailleurs reçu de nombreux messages de félicitation de la part d’autres internautes. « Respect aux marseillais qui aident les pompiers à éteindre les feux », a commenté l’un. « Les marseillais, les vrais », a assuré un autre. « Oh ça c’est beau, dans ce déferlement d’images déprimantes, cela fait du bien de voir ça », a souligné un troisième. Un autre encore a déclaré : « Les vrais français sont aux côtés des pompiers, pas aux côtés des casseurs. »

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Les incidents ont duré une partie de la nuit de jeudi à vendredi et ont opposé quelques groupes mobiles de jeunes aux forces de l’ordre. Concentrés dans le centre de Marseille, et non dans les nombreuses cités de la ville, ils ont fait 38 blessés chez les policiers, certains ont même dû être hospitalisés. Ces émeutes ont entraîné 56 interpellations.
Plusieurs magasins du centre-ville portaient encore vendredi matin les traces des heurts, et certains avaient visiblement été dévalisés, notamment rue Saint-Ferréol, la grande artère commerçante piétonne proche du Vieux-Port, a constaté un journaliste de l’AFP.