Nîmes : soupçonné de viol et de violences sur son épouse, il nie les faits et affirme que « la religion prime sur la loi française »

Photo d'illustration. Crédit : Pixabay.
Mis en examen pour « viol et violences habituelles » sur la personne de sa femme et placé en détention provisoire dans l’attente de son procès, un père de famille a présenté une demande de mise en liberté.
Mis en examen pour « viol et violences habituelles », un père de famille est incarcéré depuis le 2 octobre. Âgé de 46 ans, il est soupçonné d’avoir molesté son épouse et de l’avoir violée.
Placé en détention provisoire après plusieurs mains courantes et plaintes de son épouse, le suspect a déposé une demande de mise en liberté.
« C’est du mensonge, c’est elle qui frappait les enfants », aurait-il affirmé selon des propos relayés par le magazine local Objectif Gard. D’après le prévenu, il s’agirait en effet « d’une machination de son épouse qui lui doit de l’argent ».
Le père de famille a été convoqué devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Nîmes chargée d’examiner sa demande.
« Les agressions n’étaient plus tolérables à cause du degré de violence »
Lors de l’audience, le juge de la cour d’appel de Nîmes procède à un bref rappel des faits reprochés au prévenu. Il souligne que, pendant sa garde à vue, l’accusé a expliqué aux enquêteurs qu’il n’avait pas violé son épouse car « la religion prime sur la loi française ».
Le magistrat ajoute que l’épouse du suspect « ne sortait pas de chez elle », son mari estimant qu’elle devait lui être entièrement soumise. « Pour cette dame, victime des agissements de son mari, les agressions n’étaient plus tolérables à cause du degré de violence », poursuit le parquet.
Celui-ci s’oppose vigoureusement à une remise en liberté du prévenu en pointant du doigt « le risque de renouvellement de l’infraction ».
La cour d’appel de Nîmes devait rendre sa décision ce vendredi.

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