Nord : un quartier de Douai se mobilise pour garder sa mascotte, le chien Lucky qui vit en liberté

Par Nathalie Dieul
20 novembre 2020 16:21 Mis à jour: 20 novembre 2020 16:21

Depuis 6 ans, Lucky, un bâtard d’épagneul et de bouvier bernois, a élu domicile dans le quartier du faubourg d’Esquerchin. Nourri deux fois par jour et choyé par les habitants du quartier, le chien vit en liberté. Alors que des militants veulent enfermer ce chien vagabond, les riverains se mobilisent pour garder leur mascotte près d’eux.

En 2014, la caravane du maître de Lucky, un marginal, a brûlé, rapporte RTL. Depuis cette époque, le chien noir et blanc a décidé de s’installer entre la résidence du Champ-de-Tir et le parc de l’Enfant-Jésus, selon La Voix du Nord. Il reste en permanence dans le quartier où tout le monde apprécie sa compagnie et sa gentillesse.

« C’est la mascotte du quartier. Chacun y va de son petit os. On lui a fait une cabane », explique un voisin.

Pour le plus grand malheur des habitants du quartier, des représentants d’associations de protection des animaux sont venues sur place, menaçant de récupérer Lucky, qui n’a pas de statut juridique.

Des riverains ont indiqué à France Bleu qu’ « ils ont dit que c’est un chien malheureux, battu, c’est faux, évidemment. Mais ils ont essayé de le récupérer en disant que l’hiver arrive, qu’il va être malheureux. Mais ils ont quand même compris que ce chien-là n’était pas malheureux. »

En effet, « pas malheureux » est le moins qu’on puisse dire, selon les témoignages des voisins. Ainsi, Alain Laturelle explique que Lucky – Lulu pour les intimes – est nourri deux fois par jour, tellement bien nourri qu’il était même devenu un peu gros à un moment donné.

« C’est un chien qui ne mange pas de croquettes ! C’est steack haché, tranche de jambon, et pas des rebuts, ça a été acheté chez le boucher ! » détaille Alain.

Non seulement la mascotte du quartier crée un lien social entre les gens, mais Lucky joue aussi un peu le rôle d’une alarme. « La nuit quand passent des gens, il aboie. Deux coups de gueule, sans mordre, c’est tout. Ça attire l’attention des gens. D’ailleurs dernièrement, il a évité le vol d’un véhicule. Ce chien n’a que des bons côtés », assure le frère d’Alain.

L’urgence étant de permettre à Lucky de rester dans cet environnement où il a ses habitudes, les voisins se sont regroupés pour régulariser sa situation. Comme il est plus difficile de l’adopter collectivement, Gary s’est porté volontaire pour devenir son maître officiel au niveau de la responsabilité civile.

« Officiellement sur les papiers, ce sera mon chien, mais il sera à tout le monde », explique Gary. Il ne restera donc qu’au groupe de riverains à convaincre la mairie, qui n’est pas encore prête à accepter que la mascotte du quartier continue à dormir dehors à cause de la problématique d’avoir un chien qui déambule sur la voie publique.

Cependant, l’adjoint à la condition animale de la mairie de Douai a l’air ouvert au dialogue afin de trouver une solution.

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