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«Nous sommes en prison chez nous»: à Nice, les habitants d’un HLM vivent dans la peur, soumis aux «lois» d’un gang de dealers

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Photo: NICOLAS TUCAT/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

À Nice (Alpes-Maritimes), cela fait des années que les habitants de cet immeuble HLM, soumis aux lois des dealers, vivent un enfer. Entre les dégradations et diverses incivilités, les résidents ne se sentent pas du tout en sécurité. Pour alerter sur la situation, ils ont créé un collectif.  
Dans ce quartier niçois, un collectif se bat pour mettre fin aux trafics de drogue. L’insécurité a pris des proportions telles que les résidents, quotidiennement intimidés par les trafiquants, se sentent comme « emprisonnés » chez eux, rapporte CNews.
Ils contrôlent même les sacs des habitants lorsqu’ils rentrent chez eux
Chaque jour, ils sont soumis aux menaces, insultes ou intimidations, le tout dans une ambiance de trafics de drogues incessants. Le hall du bâtiment témoigne de toute cette agitation. Nos confrères pointent des boîtes aux lettres incendiées et des murs tagués. Sur ces derniers, on peut y trouver aussi bien des dessins d’armes, que les tarifs des produits stupéfiants, et même les plaques d’immatriculation de certains policiers.
Et si ces dealers peuvent régner sans trop d’inquiétude sur cet immeuble, c’est parce qu’ils exercent sur ses habitants une forte intimidation. Celle-ci est telle qu’ils vont jusqu’à effectuer de manière régulière des contrôles de leurs sacs lorsqu’ils rentrent chez eux.
« Certains employés de ce bailleur font en sorte que cela ne remonte pas »
« C’est une véritable mafia. C’est 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Nous sommes en prison chez nous », se plaint un habitant auprès de CNews, préférant rester anonyme pour ne pas avoir de représailles. Vivant dans la peur, il craint qu’un jour, un drame se produise. Comme lui, d’autres sont à la fois effrayés et résignés.
Du côté du bailleur social, c’est le silence, souligne CNews qui a tenté de le contacter. Un ex-employé a émis des doutes, quant à la remontée des informations concernant les problèmes engendrés par ces trafiquants et quant aux différentes actions menées par le collectif pour les régler. « Je dirais que certains employés de ce bailleur font en sorte que cela ne remonte pas. Parce qu’il y a des petites affaires qui se règlent entre eux », a-t-il souligné.