La nouvelle lubie des écolos : après la mort, devenez du compost

Par Morgane Afif
8 janvier 2023 09:24 Mis à jour: 8 janvier 2023 09:24

L’État de New York vient de légaliser le « compostage » des corps défunts, ce que les écolos voient comme une alternative aux rituels funéraires… « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière ».

Les écolos auraient-ils pris au pied de la lettre cette sentence de la Genèse ? La « réduction organique naturelle » d’un être humain, qui consiste à accélérer la décomposition naturelle du corps sans produits chimiques pour obtenir de l’engrais, est désormais légale dans six États des États-Unis.

Pour ce faire, le défunt est placé nu dans un conteneur ouvert contenant une sorte de litière composée de luzerne, de paille ou de copeaux de bois, reliée à un système de ventilation et de chauffage afin de restituer l’humidité et l’oxygénation nécessaire au développement des bactéries.

La « terration » est ainsi conçue comme une alternative écologique à l’inhumation qui « utilise beaucoup de terre et a une empreinte carbone » ainsi qu’à la crémation qui nécessite « des combustibles fossiles » explique à The Guardian Katrina Spade, fondatrice de Recompose, l’organisme qui milite en faveur de sa légalisation.

Après son autorisation dans l’État de Washington en 2019, puis dans le Colorado et l’Oregon en 2021, le Vermont et la Californie l’année dernière, la méthode est loin de faire l’unanimité, notamment au sein des rangs de l’Église catholique qui la déplore en ces termes : « le compostage peut être approprié pour les épluchures de légumes ou les coquilles d’œufs, mais pas pour nos dépouilles mortelles ».

Article écrit par Morgane Afif, avec l’aimable autorisation de l’IREF.

L’IREF est un « think tank » libéral et européen fondé en 2002 par des membres de la société civile issus de milieux académiques et professionnels dans le but de développer la recherche indépendante sur des sujets économiques et fiscaux. L’institut est indépendant de tout parti ou organisation politique. Il refuse le financement public.

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