Ottawa annonce son objectif de 500.000 immigrants par an d’ici 2025

Sean Fraser, ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Ottawa, le 26 octobre 2021.
Photo: LARS HAGBERG/AFP via Getty Images
Ottawa prévoit d’accueillir 500.000 nouveaux immigrants par an d’ici 2025, a annoncé le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Sean Fraser, le 1er novembre.
M. Fraser a indiqué dans un communiqué que le plan canadien pour l’immigration 2023‑2025 constituait « une stratégie pour aider les entreprises à trouver des travailleurs et attirer les compétences requises dans des secteurs clés, notamment les soins de santé, les métiers spécialisés, la fabrication et la technologie ».
Les niveaux d’immigration visés prévoient l’entrée au Canada de 465.000 nouveaux résidents permanents en 2023, de 485.000 en 2024 et d’un demi‑million en 2025. Le gouvernement déclare vouloir attirer de nouveaux résidents dans les petites villes et les zones rurales.
Le gouvernement fédéral s’est fixé comme objectif d’atteindre 4,4% de résidents permanents francophones hors Québec.
« En mettant l’accent sur l’immigration régionale, ce plan s’appuie sur le travail en cours pour renforcer notre système d’immigration et répartir les avantages de l’immigration dans les communautés de tout le pays, notamment en soutenant la vitalité des communautés francophones hors Québec », indique le communiqué.
Les chiffres du recensement de 2021 montrent que près de 25% ont déclaré être des ressortissants étrangers ou des résidents permanents. Le Canada enregistre le niveau d’immigration le plus élevé des pays du G7.
Le gouvernement affirme qu’il est question de croissance économique et d’attirer une main‑d’œuvre plus qualifiée. C’est sur ces critères que les immigrés seront accueillis. Les autorités affirment qu’il existe des pénuries dans les domaines des soins de santé, parmi les ouvriers, dans les métiers du bâtiment, des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques, etc.
Étudiants internationaux
Au début du mois d’octobre, le gouvernement fédéral a déclaré vouloir réduire les restrictions sur les heures de travail des étudiants internationaux afin d’améliorer la situation face à la pénurie de main‑d’œuvre.
La législation actuelle permet aux étudiants internationaux de travailler 20 heures durant les semaines scolaires. La nouvelle politique entre en vigueur le 15 novembre et dure jusqu’à la fin de l’année prochaine pour tout étudiant titulaire d’un permis d’études au 7 octobre.

Marnie Cathcart est une journaliste basée à Edmonton, Canada.
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