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Ouganda : Yoweri Museveni brigue un sixième mandat en réprimant l’opposition

L'opposition ougandaise a dénoncé mardi la détention sans charge depuis plusieurs jours de son leader Kizza Besigye et de deux responsables du parti après une manifestation qui avait fait un mort. 

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La police ougandaise a interdit le 18 octobre 2017 ce qu'elle a appelé des "manifestations illégales". Les manifestants protestaient contre la suppression des limites d'âge présidentielles qui ouvre la voie au président Yoweri Museveni pour un sixième mandat. Le 17 octobre, la police avait tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc sur une foule de centaines de partisans de l'opposition. En Ouganda, les manifestations de l'opposition sont systématiquement refusées, ce qui signifie que tout rassemblement est considéré comme illégal.

Photo: STR / AFP / Getty Images

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« Nous sommes très inquiets de la détention arbitraire de Kizza Besigye et de ses collègues », a affirmé à l’AFP Harold Kaija, secrétaire général adjoint du Forum pour un Chagement démocratique (FDC).
Les trois hommes, a expliqué Harod Kaija qui a pu leur rendre visite lundi au poste de police de Nagalama, dans la banlieue de Kampala, ont été arrêtés jeudi au lendemain d’une manifestation à Rukungiri, ville d’origine de Kizza Besigye, au cours de laquelle un manifestant avait été tué.
« La police doit présenter des accusations, c’est un test pour notre démocratie », a insisté Harold Kaija.
Un porte-parole de la police ougandaise, Asan Kasingye, a de son côté indiqué que Kizza Besigye était « impliqué dans une affaire », sans donner de détail, et ajouté qu’il serait déféré en justice, mais sans donner de date.