Paris : en possession de cocaïne, un motard percute des policiers

Par Emmanuelle Bourdy
8 juillet 2021 10:38 Mis à jour: 8 juillet 2021 10:38

Non seulement il roulait à contresens, mais de surcroît il transportait de la drogue, au volant de son scooter. Le pot aux roses, c’est que ce jeune homme, tout juste majeur, a percuté une voiture. Il s’agissait de celle de la brigade anticriminalité. Interpellé ce lundi 5 juillet dans l’après-midi, il a été placé en garde à vue.

Ce lundi 5 juillet, sur l’avenue Marceau dans VIIIe arrondissement de la capitale, un jeune homme de 18 ans circulait sur un scooter, rapporte Actu 17. Le problème, c’est qu’il roulait sur une piste cyclable et à contresens. Aux environs de 15 heures, il a percuté une voiture. Cependant, il ne s’agissait pas d’un particulier mais bien d’une voiture banalisée de la brigade anticriminalité (BAC).

Pas d’assurance, pas de carte grise et pas de permis non plus !

Le jeune homme s’est alors fait contrôler par les forces de l’ordre. Ils ont tout d’abord constaté que le deux-roues n’avait pas de carte grise et qu’il n’était pas assuré non plus. De surcroît, le motard n’était pas en possession de son permis de conduire, et pour cause… il n’en possédait pas ! Poursuivant leurs investigations, les policiers ont découvert que le jeune majeur était positif au test de dépistage de stupéfiants ; il avait en effet consommé de la cocaïne.

De lui-même, l’individu a avoué qu’il détenait de la drogue. Effectivement, une fouille a permis aux fonctionnaires de découvrir 34 bonbonnes de cocaïne sur lui, cette saisie représentant la somme de 2 400 € (prix de revente), selon Actu 17.

Après cette succession d’événements, l’adolescent interpellé a été placé en garde à vue. Une enquête a été ouverte et confiée au commissariat de l’arrondissement. Elle va sans doute déterminer si le jeune, par ailleurs déjà connu défavorablement des services de police, effectuait des livraisons au domicile de ses clients. Cette pratique, en plein essor dans les grandes métropoles, est communément appelée « Uber shit » dans le jargon policier.

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