Logo Epoch Times

Paris: une mère de famille saccage une pharmacie parce qu’on lui demande de retenir son fils qui renverse des articles

top-article-image

Photo d'illustration. (Crédit photo EMMANUEL DUNAND/AFP via Getty Images)

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 3 Min.

Les images de vidéosurveillance de cette pharmacie parisienne révèlent la violence de cette mère de famille qui saccage les rayons en présence de son petit garçon.
« On se sent abandonnés », témoignent les pharmaciens. L’Ordre national des pharmaciens a ainsi enregistré 366 agressions pour l’année 2022, soit en moyenne, une agression par jour . Si ce chiffre est moindre par rapport aux 600 agressions recensées pendant la crise sanitaire de la Covid 19, il demeure plus élevé qu’en 2019 avec +17% d’agressions, reporte TF1 Info.

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

Cette pharmacie parisienne illustre malheureusement les faits de violence pouvant se produire dans les officines: les vidéos de surveillance montrent une femme, accompagné d’un très jeune garçon, qui se met à saccager les rayons parce qu’on lui demande de reprendre son fils qui fait tomber des articles. « Elle renverse le présentoir et elle m’insulte… évidemment, tout cela, devant les yeux de son petit enfant âgé de quelques années », décrit le pharmacien, lequel sera ensuite interpellé et menacé physiquement par un membre de la famille de cette dame.
Le pharmacien, comme bien d’autres partout en France, n’a pas porté plainte, les faits se répétant parfois régulièrement. « Quoi que vous fassiez, vous êtes perdant, sans compter l’impact moral et psychologique… donc, on laisse couler! », déplore Yorick Berger, secrétaire du syndicat des pharmaciens de Paris.
« C’est triste mais le matin, je ne dis pas qu’on arrive la boule au ventre, mais on croise les doigts en espérant que tout va bien se passer », s’inquiète-t-il.
Des violences verbales et physiques
En officine, les violences verbales et physiques représentent 70 % des déclarations, dont près de 8 % sont encore en lien avec la crise sanitaire (port du masque, vaccination, tests antigéniques), a ainsi relaté l’Ordre national des pharmaciens.
Ces violences verbales et physiques sont principalement liées à un refus de dispensation, précise l’Ordre, lequel précise toutefois que la majorité des agressions subies est sans gravité (95,8 %).
Il est à noter que 20% de ces agressions se déroulent dans des pharmacies situées dans des communes de moins de 5000 habitants.
Aussi, l’Ordre des pharmaciens « engage vivement les pharmaciens victimes de tout type d’agression à déposer plainte afin de déclencher une procédure judiciaire et si besoin d’engager une intervention ordinale « , car, indique t-il, « cette année encore, 44 % des pharmaciens déclarants ne déposent pas de plainte, notamment par manque de temps, peur de représailles ou estimant que cela n’est pas nécessaire ».