Depuis quelques jours, le Plateau de Millevaches, situé entre la Corrèze, la Creuse et la Haute-Vienne, est le théâtre de plusieurs attaques de loups, sur des brebis, mais aussi, et plus surprenant encore, sur des veaux.
L’expression « avoir une faim de loup » reprend tout son sens avec ces attaques à répétition sur le Plateau de Millevaches. Depuis quelques jours, les prédateurs sèment la terreur dans les étables des éleveurs de ce territoire situé entre la Corrèze, la Creuse et la Haute-Vienne.
Ces attaques coïncident avec le retour des bêtes dans les prés, qui sont une véritable tentation pour le carnivore. Depuis lors, les attaques sont incessantes et se multiplient, avec la présence avérée de deux loups dans les environs. Des ovins, mais aussi des bovins, sont pris pour cible.
Ainsi, il y a une quinzaine de jours, un éleveur de Peyrelevade a retrouvé 12 de ses brebis égorgées. Un autre éleveur du secteur a également subi des pertes. Des assauts qui malheureusement n’étonnent pas ces professionnels agricoles.
Les tirs de défense pour les éleveurs de bovins réclamés
En revanche, les récentes attaques des loups sur des veaux les ont quelque peu surpris. Plusieurs d’entre elles ont effectivement été imputées aux canidés. Comme le rapporte Ici, une autre est en cours d’évaluation par l’office français de la biodiversité.
L’association des éleveurs des Millesources, qui réunit des éleveurs de tout le plateau, demande donc que les éleveurs de bovins puissent eux aussi faire des tirs de défense au même titre que les éleveurs de moutons.
« Ils doivent pouvoir bénéficier des mêmes protections et le tir de défense en fait partie », tonne sa présidente, Marjolaine Mérens.
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