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Pour quelques euros, ils auraient lancé de fausses alertes à la bombe, cinq mineurs ont été mis en examen

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Dans le cadre de l'opération "Sentinelle", un militaire monte la garde derrière une zone bouclée du lycée Gambetta lors de son évacuation après une alerte à la bombe à Arras, le 16 octobre 2023.

Photo: DENIS CHARLET/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 1 Min.

Mise en examen de cinq mineurs pour avoir effectué une fausse alerte à la bombe lundi dans le lycée de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne). C’est ce qu’indiquait jeudi le parquet de Créteil.
Agés de 14 à 17 ans, originaires de Villeneuve-Saint-George et de Sucy-en-Brie, ils ont été mis en examen pour « des faits de divulgation d’information fausse afin de faire croire à une destruction dangereuse », précise le ministère public dans un communiqué.
Les fausses alertes fusent à travers le pays : 996 depuis septembre, dont 788 dans les établissements scolaires, a assuré la secrétaire d’État Prisca Thévenot mercredi. La sanction pénale peut aller jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende.
Engager la responsabilité des parents
Trois des mis en examen ont été interpellés aux abords du lycée François Arago lundi. Sur le téléphone d’un d’entre eux, les policiers ont retrouvé « des échanges via la messagerie Snapchat avec un individu laissant penser qu’ils monnayaient de fausses alertes à la bombe (5 à 10 euros) », explique le parquet. Deux autres adolescents ont ensuite été interpellés puis mis en examen. Aucun des cinq jeunes n’avait été condamné par le passé.
« La préfète du Val-de-Marne se constituera partie civile afin d’engager la responsabilité pécuniaire des parents », a assuré le parquet.