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Présidentielle 2022 : Marion Maréchal songe à rejoindre Eric Zemmour, c’est « brutal, violent », réagit Marine Le Pen

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Marine Le Pen (RN) candidate pour les élections présidentielles 2022.

Photo: : ALI AL-DAHER/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Ce vendredi 28 janvier, Marine Le Pen a jugé « brutal, violent », que sa nièce Marion Maréchal songe à rejoindre son rival Eric Zemmour dans la course à l’Élysée.
« J’ai avec Marion une histoire particulière parce que je l’ai élevée avec ma sœur pendant les premières années de sa vie, donc évidemment c’est brutal, c’est violent, c’est difficile pour moi », a réagi sur CNews la candidate du Rassemblement national (RN) à la présidentielle, interrogée sur un éventuel ralliement de sa nièce à Eric Zemmour, après la défection la semaine dernière de deux eurodéputés.
Outre « l’aspect personnel », « c’est une incompréhension politique parce qu’elle (Marion) avait indiqué qu’elle soutiendrait celui qui est le mieux placé, et incontestablement je suis beaucoup mieux placée qu’Eric Zemmour puisque je suis donnée au second tour » dans les sondages, au coude-à-coude avec la candidate LR (Les Républicains) Valérie Pécresse, a ajouté Marine Le Pen.

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« Je réfléchis, aucune décision n’est prise »
Âgée de 32 ans, l’ancienne députée (FN) du Vaucluse Marion Maréchal, a développé jeudi auprès du Parisien, rappelant avoir dit être « pour l’union derrière le mieux placé. Mais on voit bien qu’on ne prend pas le chemin de l’union… Et je ne sais pas qui est le mieux placé ».
« Éric Zemmour a une marge de progression plus grande chez les classes populaires et les abstentionnistes que Marine Le Pen auprès des classes supérieures. Il est difficile de se défaire d’une image en politique », a ajouté l’ancienne élue.
« Je réfléchis, aucune décision n’est prise », mais « si je soutiens Éric (Zemmour, ndrl), ce n’est pas juste pour passer une tête et dire coucou », a affirmé au Parisien jeudi soir Marion Maréchal, qui trouve que l’ancien chroniqueur du Figaro et de CNews « a fait beaucoup de progrès dans la posture, le ton, la gravité ».
À l’automne, Marion Maréchal avait affirmé « plaider pour une candidature unique derrière le mieux placé » afin d’éviter deux candidatures à l’extrême droite qui « risquent de se court-circuiter ».
 

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