Puy du Fou: l’avocat de Philippe de Villiers porte plainte contre France 2 pour la négation du génocide vendéen
L'avocat français Gilles-William Goldnadel.
Photo: JOEL SAGET/AFP via Getty Images
Alors que France 2 a consacré jeudi dernier une émission au Puy du Fou et à la famille de Villiers, l’avocat du fondateur de ce célèbre parc, Gilles-William Goldnadel, a annoncé son intention de porter plainte contre la chaîne publique pour avoir, entre autres, nié le génocide vendéen.
C’est à la suite de Complément d’enquête, une émission produite par France 2, que Philippe de Villiers et son avocat ont décidé de porter plainte contre la chaîne publique. Gilles-William Goldnadel a confirmé cette information dans les colonnes du Journal du dimanche (JDD).
« Il n’y aurait eu au maximum ‘que’ 200.000 victimes vendéennes, ça n’en ferait pas un génocide »
Répondant en tant qu’ami et avocat de Philippe de Villiers, Gilles-William Goldnadel a révélé ce qui l’a le plus « blessé » dans cette « enquête », à savoir la remise en cause du « génocide vendéen ». « S’abritant derrière un pseudo-consensus d’historiens, France 2 en a choisi un à sa guise qui conteste la réalité du génocide. Selon France 2, il n’y aurait eu au maximum ‘que’ 200.000 victimes vendéennes, ça n’en ferait pas un génocide », s’est-il désolé, précisant que même le révolutionnaire français Babeuf avait « hurlé contre ce massacre programmé de femmes et d’enfants ».
L’avocat de Philippe de Villiers a comparé, à titre d’exemple, le massacre de centaines de musulmans par les Serbes à Sarajevo – considéré comme un « génocide » – alors que dans « l’inconscient gauchisant, défense d’évoquer un génocide de centaines de milliers de chrétiens blancs par la Terreur révolutionnaire ». Il a également rappelé que « le regretté Patrick Devedjian » avait lui aussi porté plainte contre un historien niant le génocide arménien.
Pour ses scénarios, il n’a jamais touché un centime en quarante ans
Sur France 2, Complément d’Enquête a affirmé par la bouche de Christine Chamard, une ancienne puyfolaise, que le Puy du Fou qui « appartenait aux bénévoles, appartient maintenant à une seule famille », à savoir celle de Philippe de Villiers. Des propos qualifiés par Gilles-William Goldnadel de « mensonge disqualifiant ».
L’émission a en effet révélé que le fondateur du Puy du Fou aurait touché « la somme de 15 millions d’euros en contrepartie des scénarios qu’il a écrits pour le Puy du Fou ». Précisant que son client a toujours assuré n’avoir jamais perçu ni voulu percevoir, en quarante ans, « le moindre centime de rémunération à titre de droit d’auteur » pour ses scénarios, ni pour une toute autre raison d’ailleurs, il a, au passage, mis au défi les réalisateurs de Complément d’enquête de prouver le contraire.
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