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Pyrénées-Atlantiques: en CDI mais sans logement, Samantha est obligée de dormir dans sa voiture

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Plage non loin de Boucau, dans les Pyrénées-Atlantiques.

Photo: Capture d'écran Google Map

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Durée de lecture: 3 Min.

Samantha se trouve dans une situation très précaire, et ce malgré son CDI. La jeune femme de 24 ans ne parvient pas à trouver de logement. Certes, les loyers sont très élevés, mais elle n’a par ailleurs pas de garant. Sans autre solution, elle habite dans sa vieille voiture.
C’est près de la plage de Boucau, une commune d’environ 8000 habitants des Pyrénées-Atlantiques, que Samantha réside. Faute de pouvoir trouver un logement, elle loge dans sa voiture, une Opel Corsa datant de 2004, rapporte France Bleu.
Et cela fait six mois que ça dure
Titulaire d’un CAP hôtellerie-restauration, la jeune femme travaille en tant que serveuse dans une crêperie de Boucau. Bien qu’elle ait signé un CDI avec son employeur, son salaire de 1280€ par mois n’est pas suffisant pour prétendre à un logement, raconte-t-elle à nos confrères.
« Il fait très froid, et il faut se couvrir », explique Samantha, qui est logée à cette enseigne depuis six mois. Outre le froid, la jeune femme ne peut pas se doucher tous les jours, ce qui la met mal à l’aise vis à vis de ses collègues et des clients de la crêperie.

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Impossible de trouver un garant
« Pour les locations classiques, je ne gagne pas assez et pour avoir accès au HLM, je suis à la rue depuis trop peu de temps », mentionne-t-elle. Pourtant, elle a déjà frappé à plusieurs portes, mais sans succès. Elle a en effet contacté aussi bien les mairies de Bayonne et Anglet, les missions locales, la CCAS (Caisse centrale d’activités sociales) de Bayonne-Boucau ainsi que Pôle emploi. Elle souligne n’avoir eu « aucune réponse ». Et pas question pour Samantha d’aller dormir dans les centres d’accueil pour SDF, car elle estime ces lieux « trop dangereux ».
Côté famille, Samantha ne peut pas demander de l’aide. Son père est décédé et sa mère invalide. Dès son plus jeune âge, elle a été placée dans une famille d’accueil par la DDASS (Directions Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales). Samantha n’a donc pas de garant, condition indispensable pour prétendre à un logement. En alertant les médias sur sa situation, elle espère qu’une solution émergera.