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Salut nazi dans l’hémicycle de l’Assemblée : les députés du Rassemblement national (RN) vont déposer plainte pour diffamation contre Rémy Rebeyrotte (LREM)

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Marine Le Pen.

Photo: : Sylvain Lefevre/Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Les députés  du Rassemblement national (RN) vont déposer plainte pour diffamation, après le salut nazi fait dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale le 12 juillet dernier par le député Renaissance (ex-LREM) Rémy Rebeyrotte à l’attention d’un des leurs, a-t-on appris mardi auprès du groupe de la droite conservatrice.
La cheffe de file des députés RN Marine Le Pen a fait cette annonce lors de la conférence des présidents de l’Assemblée dans la matinée. La semaine dernière, elle avait réclamé une sanction par l’Assemblée du député macroniste.
Lors d’un vote sur le projet de loi sanitaire, où la majorité a été battue, « un grand gaillard du RN s’est levé en faisant le salut nazi » à l’arrière des travées, avait assuré Rémy Rebeyrotte. Le parlementaire de Saône-et-Loire avait alors mimé le geste en lui disant qu’« il ne faut pas faire ça ». Il n’a pas été retrouvé de preuve visuelle d’un tel salut nazi par un député RN.
L’élu de la majorité a été vu notamment par Marc Le Fur des Républicains (LR), qui l’a interpellé au micro : « Ne recommencez plus (…) c’était pas beau M. Rebeyrotte ». Le lendemain, le député LREM a relaté sur sa page Facebook avoir subi à la buvette des parlementaires « la pression physique de trois fachos, dont l’auteur des faits ».
Rappel à l’ordre
Lundi 24 juillet, Rémy Rebeyrotte a reçu un rappel à l’ordre par la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet (LREM). Il s’agit du premier niveau de sanction prévu au sein de l’institution, ce qui a été dénoncé par plusieurs élus RN qui l’ont jugé insuffisant.
Le simple rappel à l’ordre est la seule sanction que Mme Braun-Pivet pouvait prononcer sans l’avis du bureau de l’Assemblée, sorte de conseil d’administration.
Le direction du groupe LREM a également entendu lundi M. Rebeyrotte, et sa présidente Aurore Bergé lui a demandé « des excuses publiques inconditionnelles ».
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