«Sans lui, je ne serais pas là aujourd’hui»: un apprenti de 17 ans médaillé pour avoir sauvé son patron, dans les Deux-Sèvres
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Photo: MARCO BERTORELLO/AFP via Getty Images
Sans l’intervention providentielle de ce jeune apprenti de 17 ans, son patron ne serait plus en vie aujourd’hui. Le 6 mai dernier, l’adolescent a reçu le prix du civisme de l’ordre national du Mérite.
Les faits remontent au 10 janvier dernier. À Saint-Pardoux-Soutiers (Deux-Sèvres), Maxime Gauthier, un apprenti garagiste, avait dû revenir sur ses pas en raison d’un problème sur sa moto, rapporte La Nouvelle république. C’est là qu’il a découvert son patron, Anthony Saboureau, baignant dans une mare de sang.
« Il y avait du liquide rouge partout au sol »
« Le 10 janvier dernier, alors que j’avais quitté le travail, ma moto est tombée en panne. Je suis alors revenu au garage à pied », raconte à nos confrères Maxime. Lorsqu’il est arrivé au garage, il a entendu son patron l’appeler d’une voix très faible. « Il y avait du liquide rouge partout au sol, j’ai compris après que c’était du sang. Sa tête était coincée entre un camion-benne posé sur un pont élévateur et un triangle de suspension », poursuit le jeune homme.
Après avoir réussi à dégager la victime de ce mauvais pas, Maxime a appelé les secours. Il a également placé son patron en position latérale de sécurité, tout en lui parlant sans cesse, en attendant l’arrivée des pompiers, indique-t-il auprès du quotidien régional.
Il estime « avoir simplement fait ce qu’il y avait à faire à ce moment-là »
La victime, qui se trouvait en urgence absolue, a ensuite été transportée au CHU de Poitiers. Opéré durant 5 heures, Anthony Saboureau a passé une semaine dans le coma. « Je suis sorti de l’hôpital au bout d’un mois, ce qui est presque miraculeux, je veux saluer le travail de tout le monde, les secours et tout le CHU de Poitiers, ils ont été exceptionnels », a-t-il tenu à préciser.
Pour cet acte de bravoure, Maxime a reçu de Coralie Dénoues, la présidente du Département des Deux-Sèvres, le prix du civisme de l’ordre national du Mérite. Très humble, le jeune homme estime « avoir simplement fait ce qu’il y avait à faire à ce moment-là ».
« Sans lui, je ne serais pas là aujourd’hui », a déclaré le patron du jeune homme, lors de la remise de ce prix ce samedi 6 mai, concluant : « Je suis très fier d’être présent aujourd’hui à ses côtés pour sa mise à l’honneur. »
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