Seine-et-Marne : elle promène son chien dans la rue – attaqué par un autre canidé, il se fait tuer sous ses yeux

Par Paul Tourège
15 mai 2020 11:37 Mis à jour: 15 mai 2020 14:14

Âgé de 8 ans, le teckel n’a pas survécu aux blessures infligées par l’animal qui l’a violemment attaqué.

Les faits se sont déroulés le lundi 11 mai à Courquetaine, un village d’environ 200 habitants situé à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Paris.

Vers 19 h, Virginie promène ses deux chiens – un chihuahua et Crevette, un teckel âgé de 8 ans – dans une rue de son village, lorsqu’une chienne de type staffordshire bull terrier et deux chiots sortent d’un pavillon en passant par un trou du grillage.

« La chienne s’en est prise au teckel à trois reprises à la gorge », confie Virginie. « Je n’ai rien pu faire. Le chien s’est rué sur mon teckel et l’a égorgé », ajoute-t-elle.

Sous le choc, la propriétaire de Crevette laisse échapper la laisse du chihuahua qui prend la fuite, tandis que les deux chiots se lancent à ses trousses. Une retraitée présente dans la rue au moment des faits prend le chihuahua dans ses bras avant d’être blessée à la main par un coup de griffe ou de crocs.

La maîtresse de Crevette a déposé plainte auprès de la gendarmerie, qui a ouvert une enquête. Le propriétaire des trois chiens a rapidement été entendu par les militaires.

« Il doit amener ses bêtes à trois reprises chez un vétérinaire en trois semaines pour vérifier les vaccins et leur comportement. Ils ne sont pas classés dans la catégorie des chiens dangereux », précise une source proche de l’enquête dans les colonnes du Parisien.

La mairie dépose plainte à son tour

« Je ne comprends pas qu’on puisse laisser des chiens comme cela dans un jardin en partie ouvert alors que leur maître n’est pas là », s’indigne la maîtresse de Crevette.

« J’ai vu le propriétaire le 14 avril pour qu’il ferme correctement son enclos car cette chienne et ses quatre chiots ont été vus à de nombreuses reprises dehors, seuls », souligne Daisy Luczak, le maire (LR) de Courquetaine.

L’édile, qui a également déposé plainte, assure suivre l’affaire de très près. « En cas de nouvelle divagation dans les rues, la fourrière sera immédiatement appelée », prévient Mme Luczak.

 

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