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Shen Yun à Paris : « Incroyable, je n’en reviens pas d’avoir pu vivre ce moment ! »

24 avril 2017

PARIS – Vendredi 21 avril, le Palais des Congrès résonnait des accords harmonieux de l’orchestre de Shen Yun Performing Arts.

La célèbre compagnie de danse et de musique traditionnelle chinoise était de retour, le temps d’un week-end, dans la ville lumière, pour un programme chaque année nouveau.

Un phénomène planétaire

Jean-Jacques Belhasen et sa fille Charlène se trouvaient parmi les spectateurs.

Créateur et dirigeant de la marque Lana Di Capra, enseigne spécialisée dans le prêt-à-porter en cachemire, Jean-Jacques Belhasen a trouvé le spectacle « éblouissant » et « enrichissant ». Cet enrichissement, il le trouve dans l’harmonie qui était selon lui, présente dans tous les éléments du spectacle, « que ce soit du décor jusqu’au ténor, la pianiste, les danseurs, l’orchestre… j’ai trouvé cela très harmonieux, les uns pour moi se mariaient bien avec les autres », a-t-il souligné.

M. Belhasen évoque aussi des valeurs véhiculées par le spectacle, « la valeur de l’amour, la joie, de l’autre aussi », ce spectacle se faisant le témoin vivant d’ « une Chine qui n’est plus visible aujourd’hui ». Cette valeur de l’amour, il la ressent à travers les artistes, pour lesquels « on voit vraiment tout leur cœur », constate-t-il, soulignant qu’il a été particulièrement touché par « leur rapport avec l’autre. L’amour, c’est très important, l’amour pour soi mais surtout l’amour pour l’autre. Je pense que c’est une philosophie que nous, Occidentaux, nous ne connaissons pas, c’est regrettable. C’en est même plutôt triste, il faudrait s’ouvrir un peu plus, il y aurait beaucoup à apprendre de ces pays qui sont millénaires ».

« Ce spectacle est diffusé dans des endroits où on peut le regarder en toute tranquillité. Malheureusement il ne l’est pas dans des endroits où il devrait être vu, là d’où il vient, où il est né, en Chine », déplore-t-il, précisant que c’est d’autant plus « triste pour les Chinois qui résident en Chine ».

Jean-Jacques Belhasen, créateur et dirigeant de la marque Lana Di Capra, a assisté à la première de Shen Yun le 21 avril. (NTDTV)

En effet, la compagnie newyorkaise, née en 2006, se produit dans les plus belles salles de la planète, mais pas en Chine, son pays d’origine, elle ne peut y dévoiler les beautés de ses décors animés ou de ses costumes colorés et chatoyants. Faire revivre la beauté culturelle de 5000 ans d’histoire de la Chine traditionnelle va en effet à l’encontre des objectifs du Parti communiste chinois, s’appliquant, dès la révolution culturelle, à détruire ces valeurs, ces traditions ainsi que de nombreux monuments porteurs de ces valeurs.

Mais qu’à cela ne tienne, car Shen Yun se produit dans de nombreuses autres villes asiatiques, attirant de nombreux Chinois venus spécialement en vacances pour assister au spectacle. M. Belhasen souhaite donc que le spectacle « continue encore longtemps et qu’un jour, il soit à l’intérieur des grandes murailles! »

Des sonorités exceptionnelles

Charlène Belhasen, la fille de Jean-Jacques Belhasen est créatrice de modèles chez Lana Di Capra. Avec « la musique, les mouvements, les couleurs », elle s’est dite « transportée dans un univers vraiment magique ». « On a l’impression de voyager dans l’espace, dans le temps », précise-t-elle, « comme des moments où il va y avoir des fleurs qui sortent un peu dans les airs avec les tissus qui volent ».

Les sonorités du spectacle, grandioses et exceptionnelles l’ont particulièrement touchée, à l’image du ténor, Tian Ge, « qui nous a fait un spectacle incroyable avec sa voix qui était d’une puissance ! », s’est-elle exclamée, enthousiaste. La présence des tambours, au sein de l’orchestre de Shen Yun mais aussi au cœur d’un des tableaux dansés mettant en scène de jeunes Tibétains, célébrant leur dévotion lors de l’appel à la prière.

La salle du Palais des Congrès lors d’une représentation de Shen Yun, samedi 22 avril. (傅洁/大纪元)

La prestation de Linda Wang, la soliste d’erhu, constitue aussi un fait marquant pour Charlène Belhasen, lui laissant dire que « c’était incroyable, tous les sons qui pouvaient sortir de ces deux cordes ! ». En effet, l’erhu est un violon à seulement deux cordes. Pourtant, on dit que cet instrument vieux de plusieurs milliers d’années peut émettre une telle diversité de sons qu’il est le plus à même d’imiter la voix humaine. Charlène confie alors : « Je n’en reviens pas d’avoir pu vivre ce moment et je suis vraiment heureuse d’avoir eu la chance d’être transportée dans leur univers ! »

Des couleurs et des mouvements « forts en émotions »

En tant que professionnelle de la mode, Charlène Belhasen a su aussi apprécier les costumes, « une qualité » qu’elle qualifie de « noble », les « couleurs » et leurs « mouvements ». Elle explique que la symbiose des deux constitue une « force en émotions » pour le spectateur, « les contrastes, la force de chaque couleur » et « la force dans la gestuelle » des danseurs. « Cette émotion, ça me réchauffe le cœur en fait, et ça me fait sentir à la fois sereine et… sur mon petit nuage », confie-t-elle.

Charlène Belhasen est créatrice de mode et elle rend aussi hommage aux créateurs de ces costumes, « les costumiers et costumières », qui, à travers les costumes des danseurs, sont ainsi présents sur scène.

« Shen Yun m’apporte de la joie, de la sérénité et beaucoup de bonheur, beaucoup de force et d’espoir. Je pense que c’est très important, avec l’espoir et la croyance, il est possible aujourd’hui, d’arriver à faire de grandes choses ».

 

Propos recueillis par NTDTV.

Shen Yun Performing Arts se produit encore en France à Montpellier (25-26 avril) et à Nantes (28-29 avril). Pour en savoir plus : fr.shenyun.com. La compagnie Shen Yun Performing Arts est basée à New York et comprend cinq compagnies présentant des spectacles simultanément partout dans le monde.

Epoch Times est média partenaire de Shen Yun.