Tarn : une femme handicapée tuée par ses propres rottweillers, d’après l’autopsie

Par Epoch Times avec AFP
28 janvier 2021 18:27 Mis à jour: 29 janvier 2021 10:41

Le mari avait retrouvé sa femme dans le jardin gisant au sol avec les deux chiens qui avaient la gueule ensanglantée.

L’autopsie a confirmé jeudi que l’adjointe au maire du village de Sénouillac, dans le Tarn, a bien été tuée par ses deux rottweillers, selon un communiqué du parquet d’Albi.

Sandra Vincente, âgée de 38 ans, a été retrouvée morte mardi 26 janvier, mordue par ses deux rottweillers, dans sa maison de Sénouillac, dans le Tarn. Son corps présentait des traces de morsures et ses vêtements étaient en partie déchiquetés.

Mardi en fin d’après-midi, le corps de cette femme, qui se déplaçait en fauteuil roulant, avait été découvert par son mari dans le jardin de leur maison, gisant au sol avec les deux chiens qui avaient la gueule ensanglantée, a indiqué le vice-procureur d’Albi Frédéric Cousin.

Les deux chiens euthanasiés

Jusque là, les gendarmes se demandaient si les chiens l’avaient dévorée avant, ou après sa mort, dans le cas où elle aurait eu un malaise ou un AVC avant d’être mordue par ces chiens, jugés dangereux et dont la détention est règlementée.

Les résultats de l’autopsie ont mis en évidence que « la mort est imputable à un arrêt cardiaque, lui-même consécutif aux nombreuses morsures subies », précise le procureur d’Albi Alain Berthomieu, dans un communiqué.

Les deux rottweillers ont été amenés chez un vétérinaire afin d’éviter de mettre en danger d’autres personnes. Le compagnon de la femme décédée a fait part au substitut du procureur de son intention de les faire euthanasier.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.