«Totalement faux»: Elon Musk nie vouloir fermer X (ex-Twitter) en Europe

Elon Musk, le 9 mars 2020, à Washington.
Photo: : Win McNamee/Getty Images
L’entrepreneur a démenti vouloir clore le réseau social en Europe, alors que ce dernier est sous le coup d’une enquête de la Commission européenne.
Elon Musk a nié, ce jeudi 19 octobre vouloir arrêter les activités de Twitter dans l’Union européenne, en réaction à un article du média spécialisé Business Insider paru ce même jour.
Alors qu’une source proche de l’entreprise prêtait à l’homme d’affaires une volonté de fermer le réseau social pour les Européens, Elon Musk a catégoriquement nié, dénonçant un média « faux ».
« Encore un ‘Business Insider’ totalement faux. Ils ne sont pas un véritable média », a fulminé le milliardaire ce jeudi.
Question économique
La question de la fermeture – ou non – de X en Union européenne repose d’une part sur ses récents déboires avec la Commission, qui l’a mis sous enquête, alors que la guerre de la communication fait rage sur le réseau social dans le cadre de la guerre qui oppose le Hamas à Israël.
Cette enquête constitue la toute première procédure lancée dans le cadre du Digital Service Act (DSA), qui surveille les plateformes numériques et leur impose des mesures de modération plus sévères.
Bruxelles a en effet adressé une demande formelle d’informations à la plateforme, deux jours après une première lettre d’avertissement formulée auprès des équipes d’Elon Musk par le commissaire européen Thierry Breton.
D’autre part, la question est aussi économique: en perte de vitesse et d’utilisateurs depuis le rachat, X est en quête de rentabilité. Reste à savoir si, en abandonnant ce marché, le réseau social pourrait s’en sortir.
Si X ne se met pas en conformité avec le DSA, elle pourrait délivrer une amende équivalente à 6% du chiffre d’affaires de l’entreprise.
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