Turquie: le chien Aleks miraculé après 23 jours dans les ruines

Par Epoch Times avec AFP
2 mars 2023 16:35 Mis à jour: 2 mars 2023 17:39

Le chien Aleks, un grand bâtard aux yeux clairs, a été extirpé des ruines d’Antakya 23 jours après le séisme qui a dévasté cette grande ville du sud de la Turquie, a rapporté jeudi la presse locale.

Le chien Aleks était retenu prisonnier des plaques de béton qui ont formé comme un puits en s’effondrant sous l’effet de la secousse de magnitude 7,8 survenue le 6 février peu après 04h00 du matin, selon les images du sauvetage diffusées par l’agence de presse turque DHA.

« Bien… bien joué fiston »

C’est le propriétaire du chien, Murat Arici, qui a entendu sa plainte et a prévenu une équipe de secours dépêchée par la municipalité de Konya (centre). « Aleks, viens mon chien », lancent des secouristes dans la vidéo. « Bien… bien joué fiston », lâchent-ils avant de pouvoir s’emparer du grand chien, hirsute mais apparemment en bonne santé. Aleks a été confié aux bons soins d’une association de protection des animaux (Haytap) pour être examiné avant d’être rendu à son maître.

Les secouristes ont sauvé des centaines de chats, chiens, oiseaux, lapins et même des vaches et des moutons, piégés dans les immeubles en ruines du sud de la Turquie. Les derniers survivants, un couple, ont été découverts à Antakya le 18 février. Depuis, les recherches ont été officiellement suspendues dans neuf des 11 provinces affectées, à l’exception de celles de Hatay et Kahramanmaras, où se situait l’épicentre. Le séisme, considéré comme la pire catastrophe jamais subie en Turquie contemporaine, a fait plus de 45.000 morts et plus de 5000 autres en Syrie voisine, et dévasté des centaines de milliers de bâtiments.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.